Les élèves du secondaire pleinement vaccinés avant la prochaine rentrée

le jeudi 6 mai 2021

Les adolescents de 12 à 17 ans pourraient être vaccinés à l’école avant la fin de l’année scolaire, puis recevoir leur deuxième dose avant la prochaine rentrée scolaire, a avancé la Santé publique. 

Celle-ci a indiqué que le vaccin Pfizer pourrait être utilisé auprès de cette clientèle. Un demi-million d’adolescents sont visés par cette campagne. Il s’agit d’un groupe d’âge où le virus circule beaucoup, comme en témoigne le nombre d’éclosions dans les écoles.

«Notre Santé publique a dit qu’on pouvait aller de l’avant et c’est une très bonne nouvelle, a dit le ministre de la Santé, Christian Dubé en point de presse le 6 mai. On est déjà en préparation. L’objectif est de vacciner le plus possible à l’école. Il faudra vérifier le meilleur moment avec les examens qui s’en viennent. »

Comme le vaccin Pfizer doit être conservé à une basse température, il est possible que des étudiants doivent se déplacer par autobus dans les centres de vaccination.

L’objectif est d’administrer la seconde dose avant la fin du mois d’août.

Aux jeunes adultes de faire la différence

Actuellement, le taux de vaccination se situe à 40 % au Québec. Un bel élan que les autorités de la santé souhaite maintenir.

«Lundi, la semaine des 18-34 ans, c’est le dernier gros blitz, a ajouté M. Dubé. On est conscient qu’ils attendent depuis longtemps. On est confiant qu’ils nous surprendront positivement avec un haut taux. »

Depuis l’ouverture de la campagne de vaccination de masse, 1,2 millions de rendez-vous ont été donnés. Et 400 000 doses ont été administrées.

«Si la tendance se maintient, on va atteindre 75 % de la population vaccinée, a ajouté le ministre. Plus on va être vacciné, plus l’immunité va être grande. Les jeunes adultes peuvent vraiment faire une différence la semaine prochaine. »

Preuve de vaccination électroniquer

Lorsque les gens reçoivent leur vaccin, on leur remet une preuve. Celle-ci vient sous le forme d’un formulaire papier.

À compter du 13 mai, une preuve électronique de type code QR pourrait être envoyée par courriel. Ce code digital sera accessible aux gens qui ont reçu leur vaccin depuis le mois de janvier.

Quant au passeport vaccinal, les enjeux éthiques expliquent que le gouvernement ne l’impose pas pour le moment. La Santé publique fait des travaux intensifs sur cet outil qui pourrait s’ajouter.

«On veut faire une bonne analyse, assure le Dr Horacio Arruda. Il peut avoir une bonne utilité. Des pays l’ont fait et ont eu une expérience positive. D’autres non. On veut prendre notre décision sur des données probantes. C’est notre devoir en temps que scientifique. »