Les Jaguars du Roussillon au sommet après une saison en montagne russe

le jeudi 2 mars 2023

L’équipe de hockey les Jaguars de Roussillon M15 A a terminé sa saison en force au premier rang de sa division, avec 73 buts marqués en 14 matchs. Alors que rien ne laissait présager un tel succès lors des parties préparatoires, la formation a appris à s’unir pour accumuler les victoires, raconte son gardien de but. 

Alexis Therrien se souvient qu’il était difficile de gagner aux premiers affrontements sur la glace.

«L’équipe ne se connaissait pas très bien et avait de la misère à jouer ensemble et à communiquer. À la fin des matchs préparatoires, nos entraîneurs [Philippe Asselin, Benoit Bousquet, François Rufiange et Jean-Christophe Topalidis] nous ont aidés à ce que ça aille mieux», relate-t-il. 

Les Jaguars de Roussillon enregistraient à ce moment 24 buts en 10 matchs. 

Une séance de sport aux deux semaines en plus de pratiques supplémentaires a permis aux joueurs de consolider leurs liens pour mieux performer. 

«Il faut toujours y croire et travailler fort. Je suis fier de tout ce que mon équipe a accompli cette saison.» 
-Alexis Therrien

Le gardien de but confie qu’il trouvait ardu de garder la tête haute alors qu’il recevait 40 tirs par partie en moyenne, mais il n’a jamais perdu espoir. 

«Mon père me disait toujours que mon équipe avait énormément de potentiel et que si on apprenait à jouer en équipe, nous pourrions en sortir gagnants», dit-il également. 

L’équipe s’est relevé les manches après les matchs préparatoires. 

«C’était le moment de démontrer à tout le monde que c’était un nouveau classement et que tout repartait à zéro», soutient Alexis Therrien. 

L’adolescent souligne que tous ces efforts ont payé. Les victoires se sont enchaînées avec des marques comme 8-1 qui l’ont particulièrement rendu fier. 

Tournois 

Alexis Therrien tient également à honorer le gérant de l’équipe Mathieu Chevrette, qui a réussi à la faire participer à des tournois en persévérant afin de trouver les événements qui fonctionneraient. 

«Chaque fois qu’on s’inscrivait dans un tournoi, soit il était annulé par manque d’équipes, soit c’était à trois heures de route, mais il n’y avait aucun motel ou hôtel proche, alors on devait annuler. Grâce au travail de Mathieu, nous sommes parvenus à en avoir trois», affirme-t-il avec bonheur.