Le moment des négociations entre Ford, GM, Stellantis et leurs employés approche à grand pas et l’atmosphère est particulièrement tendu. Au sud de la frontière, les membres de l’UAW donnent leur accord pour la possibilité d’une grève en cas de non-aboutissement des négociations contractuelles, à l’approche de la date limite du 14 septembre. Près de 97 % des travailleurs ayant participé au vote ont exprimé leur soutien à l’éventualité d’une grève, selon une annonce de l’UAW faite vendredi.
Piquet de grève
Cette semaine, le syndicat organise des piquets de grève avec des travailleurs à Detroit et à Louisville, dans le Kentucky. L’UAW a augmenté les indemnités de grève à 500 dollars par membre par semaine et dispose d’un fonds de grève de plus de 825 millions de dollars. En 2019, une grève de 40 jours chez GM avait entraîné des interruptions de production, impactant les concessionnaires et les fournisseurs.
Une grève qui coûterait chère
Le responsable du syndicat n’a pas écarté la possibilité d’une grève simultanée chez les trois constructeurs. Une grève de 10 jours entraînerait plus de 5 milliards de dollars de pertes économiques, d’après une analyse d’Anderson Economic Group. Les conséquences financières toucheraient les salaires, les constructeurs, les fournisseurs et les concessionnaires.
Des négociations qui n’avancent pas vite
La semaine dernière, le patron du syndicat Shawn Fain avait exprimé son mécontentement face à la lenteur des négociations avec les constructeurs. Alors qu’aux États-Unis le syndicat négocie d’abord avec Stellantis, les travailleurs canadien de l’automobile ont choisi Ford comme première cible de négociation. L’atmosphère risque de devenir encore plus tendu des deux côtés de la frontière.
Avec des renseignements d’Automotive News
Le texte Les membres du United Auto Workers soutiennent un vote de grève provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile
