Les Remparts du Richelieu veulent inspirer les jeunes joueuses

le mercredi 1 septembre 2021

Les joueuses élites des Remparts du Richelieu M18 sont au cœur de leur camp de préparation en vue des sélections pour la prochaine saison. Même à ce moment crucial pour leur carrière, ces jeunes athlètes de 15 à 17 ans prennent le temps d’aider la prochaine génération de hockeyeuses. Elles ont organisé un camp de développement pour les M11 (atome), alors que le hockey féminin est de plus en plus populaire dans la région.

Il s’agit du deuxième camp du genre pour les M11, mais du premier entièrement pris en charge par les joueuses élites. Elles ont ainsi préparé le plan de pratique et se chargent de son exécution sur la glace.

Le camp se décline en quatre séances, qui ont lieu entre le 21 août et le 4 septembre dans différents arénas de la région, dont l’aréna Jacques-Cartier à Longueuil.

«Les filles sont vraiment excitées, c’est pour elles une très belle façon de transmettre leur passion et de développer des aptitudes d’entraîneuses, souligne la présidente de l’Association de hockey féminin du Richelieu (AHFR) Stéphanie Lévesque. C’est génial pour les petites M11, elles les regardent comme si elles étaient leurs idoles!»

Le camp est ouvert à toutes les joueuses de la région de l’association, qui couvre la Rive-Sud de Montréal, de Saint-Hyacinthe à Saint-Constant.

«Dans la région, plusieurs filles peuvent jouer dans leur association locale avec les garçons, explique Stéphanie Lévesque. On voulait ainsi multiplier les occasions pour les joueuses de pouvoir jouer avec d’autres filles. Ça permet de créer un plus grand bassin de joueuses.»

Le hockey féminin en pleine expansion

Elle-même maman d’une petite hockeyeuse, la présidente de l’AHFR se réjouit de voir la hausse de popularité du hockey féminin dans la région.

«On a fait de gros gains récemment, mentionne-t-elle. Il y a des secteurs comme Saint-Jean-sur-Richelieu où il n’y avait pas du tout d’équipe féminine il y a 5 ans, et aujourd’hui, on en retrouve. C’est plaisant pour les filles, mais aussi pour les parents, qui ont moins besoin d’effectuer de longs déplacements pour aller dans les arénas.»

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Le camp permet notamment aux jeunes hockeyeuse U11 de développer leurs habiletés. (Photo : Gracieuseté)

Elle ajoute que le problème principal du hockey féminin est le manque de visibilité et c’est pourquoi l’association tente de multiplier les événements comme le camp de développement pour attirer l’attention.

Dans les dernières années, le sport a tout de même connu une croissance continue, qui aurait pu être encore plus marquée n’eût été de la pandémie.

«Sans pandémie, on aurait eu une croissance exceptionnelle, poursuit Stéphanie Lévesque. On n’a eu que quelques activités à l’automne dernier, mais pas assez pour créer des souvenirs chez les nouvelles joueuses. On en a perdu quelques-unes à cause de ça, mais nos inscriptions vont très bien malgré tout cette année.»

Interrogée sur la probabilité d’une 3e édition pour le camp, sa réponse est sans équivoque.

«Certainement!»