Les sanctions imposées à la Russie reculent l’industrie automobile de 25 ans

le jeudi 16 juin 2022
Par Jessica Harnois et Mariève Isabel Voir les autres articles

Alors que tous les constructeurs automobiles étrangers ont quitté la Russie en représailles de la guerre déclencher en Ukraine, les pénuries obligent Lada, dont la société mère a récemment été rachetée à Renault par l’État russe, à lancer une nouvelle variante de la Lada Granta, la « Classic ». Qui est construite sans coussin gonflable ni freins ABS ou l’air conditionné. Elle se vend tout de même plus de 761 000 roubles ou 16 839 $. Cette Lada classique vient avec un moteur quatre cylindres 1,6 litre de 90 chevaux répond aux normes d’émissions de 1996. C’est donc un retour en arrière de 25 ans pour la Russie

On veut aussi ramener les vieux Lada Niva

D’autres rumeurs suggèrent que Lada envisage de proposer des versions dépouillées de ses autres véhicules, comme le Niva, vieux de 45 ans. Pour tous les Russes qui possèdent un véhicule étranger, la situation n’est guère mieux. Les pièces étant de plus en plus difficiles à trouver, les réparations deviennent de plus en plus coûteuses. Les concessionnaires ont des délais de plusieurs mois pour des réparations simples. Des sites web ont tenté de combler les lacunes, mais les prix sont prohibitifs si par chance on trouve des pièces. C’est le retour au banditisme affirme, certains observateurs et comme chez nous, le prix de l’essence a atteint des sommets jamais vus. Une chose est sûre, Vladimir Poutine semble malheureusement déterminé à aller de l’avant avec son plan d’invasion quitte à appauvrir tous les Russes.

 

Avec des renseignements de Carscoops

Le texte Les sanctions imposées à la Russie reculent l’industrie automobile de 25 ans provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile