Les unités d’habitation accessoires à Sainte-Catherine se font remarquer

le vendredi 24 février 2023

Près d’un an après avoir autorisé les unités d’habitation accessoires (UHA) à Sainte-Catherine, la Ville vient tout juste de délivrer un premier permis pour qu’un projet immobilier du genre se concrétise sur son territoire. Son innovation en la matière lui a également permis d’être finaliste dans un concours.

Amélie Hudon, directrice des communications à la Municipalité, fait également savoir qu’une vingtaine de demandes d’information ont été envoyées par des citoyens. Elle affirme qu’aucune demande de permis n’a été refusée pour la réalisation d’une unité d’habitation accessoire jusqu’à présent. 

Une UHA consiste en l’ajout d’un logement attaché ou détaché à un bâtiment unifamilial existant, sous plusieurs formes dont celles d’une mini maison ou d’une annexe résidentielle. 

L’idée a attiré l’attention de L’Union des municipalités du Québec (UMQ) dans le cadre de son concours Mérite ovation municipale. Sur 143 projets soumis par 64 municipalités, MRC et arrondissements, celui de Sainte-Catherine a été retenu comme finaliste. 

Le nombre de candidatures déposées est un record cette année, selon l’UMQ. 

La Municipalité sera ainsi présente aux Assises de l’UMQ en mai, à Gatineau, afin de détailler les UHA qui «s’inscrivent dans une volonté de la Ville d’offrir à sa population de nouvelles typologies d’habitation tout en favorisant le dynamisme des quartiers et la vitalité économique locale, en plus de participer à l’étalement urbain», dit-elle. 

Le caractère innovateur de sa démarche et ses résultats ainsi que le potentiel de transfert et d’adaptabilité ont été évalués par l’UMQ. Les retombées dans la communauté, puis le niveau d’optimisation et de mobilisation des ressources et du milieu font également partie des critères dans le cadre du concours. 

La mairesse de Sainte-Catherine Jocelyne Bates ajoute que «par cette nouvelle forme d’habitation, la Ville de Sainte-Catherine est la première municipalité au Québec à valoriser et encadrer, dans sa règlementation, l’implantation de ce nouveau mode de cohabitation permettant une densification douce du territoire. À noter que l’initiative figure au classement des projets novateurs de la Relève en urbanisme, un comité de l’Ordre des urbanistes du Québec contribuant à un renouveau de la pratique».