Comment l’hôpital Anna-Laberge compose avec la chaleur

le samedi 7 juillet 2018

Après les restaurants «Apportez votre vin», les établissements de santé «Apportez votre vent»?
C’est la question que certains pouvaient se poser en lisant une publication sur Facebook affirmant que les patients devaient apporter leur «fan» à l’hôpital Anna-Laberge.
Qu’en est-il au juste? Le journal a posé la question au CISSMO, qui gère les établissements de santé du territoire. Voici la réponse de la porte-parole, Dominique Fontaine, reçue jeudi, alors que la chaleur accablante sévissait toujours: «Les services techniques du CISSS de la Montérégie-Ouest travaillent très fort afin de maintenir une température et un niveau d’humidité des plus bas possible compte tenu des conditions climatiques que nous vivons présentement.
À l’Hôpital Anna-Laberge, les corridors des unités de soins sont climatisés. Pour le confort des usagers, nous leur demandons de garder les portes des chambres ouvertes le plus possible et les fenêtres fermées. Celles-ci sont munies de stores spécifiques qui font obstacle à la chaleur et au soleil.
Des ventilateurs qui répondent aux normes de sécurité et d’hygiène sont installés depuis la semaine dernière dans les aires communes et dans les corridors de certaines unités pour faire face à cette période de chaleur extrême.
Il est permis pour les usagers qui le désirent d’apporter un ventilateur. Toutefois, l’établissement se réserve le droit de refuser un appareil s’il ne respecte pas les critères de sécurité. Des ventilateurs peuvent aussi être fournis au cas par cas par l’établissement.
Par ailleurs, la surveillance des usagers est accrue notamment concernant les risques de déshydratation et de l’eau réfrigérée est distribuée fréquemment. Ainsi, le personnel est particulièrement vigilant dans les périodes de grande chaleur pour éviter que les patients soient incommodés par les conditions climatiques. Nous sommes conscients que la vague importante de chaleur que nous subissons en ce moment peut affecter notre clientèle et  nous sommes en mode action pour s’assurer de leur sécurité.»