L’instigateur d’un petit parc aménagé à Sainte-Catherine répond à des questions

le vendredi 3 juillet 2020

Raymond Roy, cycliste et photographe qui a aménagé son petit coin de paradis au bord de l’eau à Sainte-Catherine pour obtenir des clichés du paysage à son goût, répond à des questions d’internautes à la suite d’un article au sujet de son projet dans Le Reflet. 

D’entrée de jeu, M. Roy tenait à indiquer qu’il n’a contrevenu à aucun règlement municipal.

«Avant de commencer, en 2018, j’ai consulté les 133 pages du document sur les lois concernant les rives et berges du Québec», laisse-t-il savoir.

Il a constaté qu’il n’avait pas besoin de permis, ni de demander la permission pour aménager ce qu’il appelle son «chantier du sentier», entre la rue Jogues et les Écluses.

Environnement

Plusieurs internautes l’ont également questionné sur l’aspect environnemental de son geste, puisqu’il a expliqué avoir dégagé un chemin pour descendre sur la rive et avoir retiré des branches équivalentes à trois quarts de tonnes de bois.

«Il est important de souligner que je n’ai coupé aucun arbre vivant. Ce dernier mot est très important. Le bois que j’ai sorti de là était pour la plupart des branches sans écorce depuis des lunes. Une majorité de cette quantité provenait d’un seul arbre qui était près de la Marina Vincent (ancien bar sur le bord de l’eau)», précise M. Roy.

Il ajoute avoir trié et laissé sur le terrain toutes les feuilles des plantes  «pour que le sol puisse en bénéficier».

Le Sainte-Catherinois de 63 ans a également rempli huit sacs à ordures de vitre, plastique, métal, styromousse et emballages divers. M. Roy spécifie néanmoins, pour répondre à des critiques, qu’il y avait très peu de résidus organiques, voire «des poussières», partage-t-il.

Il admet que sa seule «possible» faute est d’avoir installé un banc autour duquel sont posées des pierres.

«Si jamais un tribunal me trouve coupable d’avoir nettoyé un coin de paradis, et bien plutôt que la prison, je choisis les travaux communautaires pour nettoyer d’autres berges!» soutient-il à la blague.

Il indique toutefois que le banc peut être retiré sans problème, puisqu’il n’est pas fixé au sol, bien qu’il soit plutôt lourd.

Voisinage

M. Roy laisse également savoir qu’il a consulté les propriétaires aux alentours de son aménagement.

«Ils sont contents qu’on puisse maintenant accéder au bord de l’eau sans passer sur les trois terrains privés situés à côté du Motel Sainte-Catherine», affirme-t-il.