La Ville de Sainte-Catherine ira en appel d’un jugement concernant un litige avec la compagnie de transport Express du midi, rendu le 20 février.
C’est ce qu’a révélé le propriétaire de l’entreprise en question, Pierre Aubin, à l’occasion d’une séance du conseil municipal le 11 avril. Celui-ci considère avoir «gagné sa cause» en Cour supérieure.
«Ç’a coûté autour de 125 000$ à 150 000$ en frais d’avocat à la Ville et la même chose pour moi», a-t-il déploré d’emblée en ajoutant qu’aller en appel générera encore des frais qu’il évalue à 75 000$.
À son avis, les citoyens paieront pour cette facture alors qu’aucun d’entre eux ne s’est jamais plaint de bruit, de poussière ou pour quelconque autre raison quant à sa compagnie. M. Aubin avait acheté un terrain où l’industrie lourde était autorisée avant que le règlement change pour n’autoriser que l’industrie légère.
«Pourquoi vous vous acharnez à me déranger quand j’ai une compagnie de transport qui a des équipements modernes, non polluants ou presque pas, que j’investis 4 M$ par année, et que la mairesse Jocelyne Bates m’a dit qu’elle était fière d’avoir mon entreprise à Sainte-Catherine?» a-t-il questionné.
Jugement insatisfaisant
Le maire par intérim Sylvain Bouchard a reconnu l’apport de l’entreprise et affirmé que rien ne change vis-à-vis cet aspect. Ne pouvant commenter le dossier qui demeure devant la justice, il a tout de même mentionné que «dans le jugement, il y a des choses qui, pour nous, étaient discutables. Il y a des éléments qu’on ne peut pas accepter. Il y a toujours place à des discussions en cours de route».
À son sens, lorsque deux parties ne sont pas capables de s’entendre, il est nécessaire d’en impliquer une tierce.
M. Aubin ne voulait pas commenter au Reflet après que le jugement ait été rendu. Il avait toutefois fait part de précisions quant à l’interprétation de celui-ci, puisqu’il considérait avoir eu gain de cause.
La Ville n’avait quant à elle pas donné suite aux questions du Journal.