Le Happening 2023 de la Fondation Gisèle-Faubert au profit de la construction d’une maison de soins palliatifs à Mercier a permis d’amasser plus 185 000$, le 21 octobre, soit sensiblement le même montant qu’en 2022.
L’événement-bénéfice tenu au Complexe Roméo-V.-Patenaude à Candiac s’inscrit dans une vaste campagne de financement dont l’objectif est de récolter 6,5 M$ afin que l’établissement tant attendu voit enfin le jour. Jusqu’à présent, 2,2 M$ ont été amassés.
«Les coûts ont explosé avec la pandémie et l’inflation. Le 4 M$ budgété en 2022 est devenu 6,5 M$», explique Sylvie Gamache, directrice générale de la fondation.
Celle-ci ajoute que des dépenses «pré-construction» ont été engendrées, notamment pour analyser le sol et l’emplacement du puits sur ce terrain du rang Saint-Charles qui n’est pas desservi par l’aqueduc.
Pour obtenir l’argent nécessaire, un «cabinet de campagne» a été mis sur pied, rapporte Mme Gamache. Ce dernier travaillera sur 10 stratégies différentes.
«Les événements en font partie, mais la sollicitation silencieuse auprès de donateurs majeurs et d’entreprises aussi, poursuit-elle. Nous ferons également appel à la communauté. Il n’y a pas de petits gestes ou de petits dons. C’est l’ensemble de nos actions qui nous amèneront à construire une maison de soins palliatifs.»
La Fondation Gisèle-Faubert ne peut pas compter sur le soutien de Québec, qui ne finance pas la construction de ces établissements dans la province. Le gouvernement couvrira plutôt une partie des frais d’exploitation lorsque la maison sera ouverte.
«Le projet est primordial, martèle Mme Gamache. On sait qu’il manque six lits de soins palliatifs sur le territoire. Nos huit lits prévus vont ainsi combler ce besoin et permettre d’accompagner entre 185 et 200 familles par année.»
Pour l’instant, trois maisons de soins palliatifs situées à Hudson, Boucherville et Saint-Mathieu-de-Beloeil ont ouvert leurs portes en Montérégie. Celle de Mercier desservirait un secteur «où la population croît et vieillit plus rapidement que la moyenne québécoise», note la directrice générale.
«Les besoins vont demeurer, voire augmenter. Le projet doit donc se réaliser rapidement», remarque-t-elle.
