Alors qu’il amorce sa 4e saison avec les Carabins de l’Université de Montréal, le footballeur Kaylyn St-Cyr ne pourra jamais être assez reconnaissant envers les Diablos de La Prairie. Ces derniers lui ont appris ce qu’il fallait pour être un modèle sur le terrain et à l’extérieur.
Celui qui joue au football depuis l’âge de 7 ans prend le temps chaque saison de rencontrer les jeunes de son ancien programme. Il a porté l’uniforme des Diablos jusqu’à l’âge de 15 ans.
«Je raconte mon histoire et démontre que tout le monde subit des hauts et des bas, indique le Laprairien. Ça me fait toujours plaisir de redonner au programme qui m’a créé.»
Le club de football local lui a notamment transmis des valeurs et lui a permis de développer une bonne éthique de travail.
Le demi défensif ne cache pas qu’il ressent beaucoup de fierté à offrir de son temps aux Diablos. Il estime qu’il est normal pour lui de redonner au suivant.
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Kaylyn St-Cyr en action la saison dernière contre l’Université de Concordia. (Photo: Gracieuseté – James Hajjar)
«Après 17 saisons de football, j’ai cumulé beaucoup d’expérience, mentionne l’athlète de 24 ans. Quand j’étais jeune et que des plus vieux venaient nous rencontrer, je trouvais ça vraiment intéressant.»
«Je n’aurais pas pu demander un meilleur programme de football que celui des Diablos.»
-Kaylyn St-Cyr
Saison importante
Cette saison est cruciale pour Kaylyn St-Cyr, puisqu’il s’agit de sa première année d’éligibilité au repêchage de la Ligue canadienne de football (LCF). C’est lui qui décidera à la fin du calendrier s’il y participera, après avoir parlé avec sa famille et ses amis, précise-t-il.
«Le plus important, c’est que je prenne une décision pour moi, conclut-il. Je vais également considérer la meilleure décision pour le côté académique.»
S’il prend le chemin des professionnels, il pourra compter sur le savoir de son père qui a joué plusieurs saisons dans la LCF. Irvin Smith, qui évoluait à la même position, a notamment porté les couleurs des Tiger-Cats d’Hamilton, des Roughriders de la Saskatchewan et des Alouettes de Montréal.
«Pendant ma jeunesse, j’ai vu ses accomplissements et ça m’a aidé à me motiver, raconte-t-il. Je veux suivre ses pas et même les dépasser.»
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Kaylyn St-Cyr lors de la coupe UTECK. (Photo: Gracieuseté – James Hajjar)
Il a d’ailleurs travaillé fort pendant la saison morte pour cette année spéciale.
«J’ai mis les bouchées doubles et je me suis dit que j’allais me préparer comme si je confirmais ma présence au repêchage cette année, souligne-t-il. Je suis vraiment satisfait et habituellement, je ne suis pas quelqu’un qui l’est facilement.»
Selon lui, un bon demi défensif doit avoir une «excellente vision du jeu» et se lancer à 100% pendant chaque jeu.
«Souvent, les receveurs sont les meilleurs athlètes de l’équipe, estime-t-il. C’est stimulant de les affronter.»
L’objectif des Carabins ne sera rien de moins que de gagner la Coupe Vanier, dit-il. Toutefois, il est conscient que l’équipe devra rester fidèle à son plan de match.
«On va y aller un match à la fois et on va tenter de s’améliorer chaque partie», conclut-il.
Bien qu’il ne soit pas l’un des capitaines, Kaylyn St-Cyr agit en meneur.
«Mon rôle cette année est de garder des liens proches entre les joueurs de l’équipe, explique-t-il. Je devrai être en mesure de montrer l’exemple et de m’assurer que tout le monde donne son 100%.»
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Kaylyn St-Cyr lors du camp d’entraînement. (Photo: Gracieuseté – Renaud St-Laurent)
Coupe Vanier
Les Carabins commencent leur saison contre les Stingers de l’Université Concordia, le 20 août. La formation compte notamment sur le secondeur Pierre-Gabriel Germain, de Candiac, le demi défensif Jordan Charlery, de Saint-Constant, et le plaqueur défensif Bradley Alexandre Nseka, de La Prairie.
La dernière conquête de la Coupe Vanier par l’Université de Montréal remonte à 2014. Sa dernière participation a été en 2019 lorsqu’elle a perdu contre les Dinos de l’Université de Calgary.
