Les élus de Candiac ont résolu d’initier les procédures afin de faire reconnaître des terrains en tant que réserve naturelle en vertu de la Loi sur la conservation du patrimoine naturel, en séance du conseil municipal, le 15 mai.
Concrètement, Candiac «désire faire attribuer à certains milieux naturels, dont elle est propriétaire, un statut de protection garantissant le maintien de leur intégrité écologique».
Parmi les endroits visés, cinq ont été classés comme des sites qui contribuent à la préservation des milieux naturels dans le sud du Québec par la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM). Ce, à la suite d’une demande de
Candiac en ce sens à la fin de l’année 2022. Il s’agit de la rivière de la Tortue, de la zone boisée des parcs Deauville et Haendel, du marais Fouquet et de la zone de la rue Augustin. À ceux-ci s’ajoutent les parcs de la nature de Strasbourg et Saint-François-Xavier dans la réclamation de la Municipalité au ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs.
Les élus ont partagé lors de la séance qu’ils ont considéré «les récentes conclusions du groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat [qui] constatent l’urgence de déployer des mesures d’adaptation aux changements climatiques».
Ce processus s’inscrit également dans l’une des orientations de la Ville en ce qui a trait à son Plan d’adaptation aux changements climatiques, adopté en janvier 2022, soit de favoriser la préservation de la biodiversité.
Candiac affirme également vouloir contribuer à l’objectif de protection de milieux naturels de la Convention sur la diversité biologique des Nations Unies.
