Miss Québec : deux finalistes déjà grandies de leur expérience

le mercredi 15 février 2023

Sammy Bellehumeur et Julie-Ann Carrière seront toutes deux de la finale du concours de personnalité Miss Québec et Miss Teen Québec, en mai. Pour se rendre à cette étape, la Delsonienne et la Candiacoise ont pris part à des activités qui leur ont permis d’en découvrir plus sur elles-mêmes. 

Pour Sammy Bellehumeur, le concours a été une occasion de sortir de sa zone de confort.

«Je suis très renfermée sur moi-même. Le fait d’aller là m’a permis de développer quelque chose que je ne savais même pas que j’avais. J’ai découvert que je suis bonne pour parler devant les gens et pour marcher en talons hauts», blague-t-elle.

De nature timide, elle a appris lors des ateliers donnés durant l’été à aller vers les gens pour se faire connaître, à en apprendre plus sur les autres et sur l’entraide, tout en s’amusant, décrit-elle. Ces apprentissages lui seront utiles dans le futur.

{{HTML|IMG|MEDIA|9750|450px|300px}}

«J’aimerais être mannequin plus tard ou peut-être actrice, alors je me suis lancée là-dedans en me disant que pour prendre confiance en moi, je devais commencer quelque part», explique l’adolescente.

Sammy Bellehumeur s’initie également au réseautage, avec, par exemple, l’organisation d’une vente de biscuits à l’école pour amasser des fonds afin d’accumuler des votes. Ceux-ci sont payants et l’organisation Miss Québec remet l’argent à Opération enfant soleil. 

L’adolescente partage également que le décès de son grand-père représente une épreuve de laquelle elle est ressortie plus forte et cela lui sert pour la compétition. 

«Je sens qu’il me regarde de là-haut et qu’il est fier de moi. Le fait de le sentir à mes côtés, ça me donne de la confiance pour continuer mon chemin», confie-t-elle. 

«Quand les gens pensent à Miss Québec, j’aimerais qu’ils pensent aux faits que ça contribue à faire des femmes accomplies. L’expérience, c’est ma couronne à moi.» 
-Julie-Ann Carrière

Défendre une cause

De son côté, Julie-Ann Carrière voit Miss Québec comme une opportunité de défendre une cause qui lui tient à cœur, soit celle de la santé mentale. Celle qui vit avec un trouble alimentaire a dû composer avec le manque de ressources pour l’hyperphagie boulimique, plus précisément. 

«Moi, j’ingère beaucoup de nourriture dans un délai très court, mais sans moyens compensatoires comme les vomissements ou activités excessives. Ce terme existe depuis quelques années, mais il n’y a pas d’aide pour ça», déplore-t-elle. 

La Candiacoise a aussi été interpellée par des histoires récentes où une personne a mis fin à ses jours, faute d’aide.

Elle souhaite donc utiliser la plateforme que Miss Québec lui offre pour en parler davantage. 

Âgée de 28 ans, elle admet qu’elle ne s’attendait pas être sélectionnée et avait même certains préjugés face à ce genre de concours. 

«J’ai été agréablement surprise. L’image que j’avais, c’était des belles robes et une couronne, mais en réalité cet aspect-là, c’est deux galas seulement, pour nous sentir bien et nous présenter au meilleur de nous-même», constate-t-elle. 

{{HTML|IMG|MEDIA|9749|375px|300px}}

Julie-Ann Carrière précise que les jeunes femmes sont évaluées sur leur esprit d’équipe et leur façon d’interagir avec les autres. Elles participent aussi à des ateliers de démarches et maintiens de la posture, de diction et d’autodéfense, entre autres. À ses yeux, il s’agit d’un concours qui permet aux participantes d’avoir la confiance de s’exprimer, de faire valoir leurs idées, de s’investir dans leur communauté et de promouvoir les bonnes actions au quotidien. 

«C’est aussi d’apprendre à s’épauler, à s’écouter et à s’encourager entre nous. C’est ce que j’ai vécu jusqu’à maintenant», témoigne-t-elle. 

Julie-Ann Carrière a choisi de s’inscrire en prenant connaissance des témoignages d’anciennes participantes. 

«Les mêmes thèmes de l’amitié, de la confiance en soi et de l’estime personnelle revenaient souvent. À ce moment-là dans ma vie, c’était exactement ce que j’avais besoin de travailler», affirme-t-elle.