Mission accomplie pour Sylvain Morin

le jeudi 17 septembre 2015

Sylvain Morin a surmonté ses appréhensions de parcourir les montagnes alpines de l’Autriche dans le cadre d’un Ironman. Et ce, même s’il a eu toutes les difficultés à trouver le départ pour la première épreuve de natation!

«Je n’étais pas capable de rejoindre mon groupe. C’était vraiment mal indiqué. Il y avait des centaines de personnes qui me bloquaient le passage. J’ai dû faire 800 mètres pieds nus sur des petites roches. J’ai rejoint mon groupe à la dernière minute sans avoir le temps de me réchauffer avant d’entrer dans l’eau», relate le sportif qui a nagé 1,9 km à l’occasion de ce Ironman international qui se tenait à Zell Am See-Kaprun, le 30 août.   

«La nage a bien été. Ça brassait un peu plus dans l’eau que d’habitude. Les gens pensaient sans doute qu’ils allaient gagner le million. J’ai fini par me faire un petit chemin tranquille à l’abri des coups de pieds et de coudes», poursuit avec humour Sylvain Morin.

Vélo

Alors qu’il craignait les 90 km de vélo qu’il devait accomplir par la suite, l’épreuve s’est bien déroulée.

«C’était de loin le plus magnifique parcours de vélo de toute ma vie! J’ai passé à travers des tunnels et des courbes à faire peur! Mais le plus beau paysage que j’ai vu était la montagne au loin avec en avant-plan une splendide église», poursuit l’athlète de 45 ans.

La majestuosité des lieux a effacé les craintes de Sylvain Morin face au Hochkönig, cette montagne qui culmine à 2 941 m d’altitude et dont le pourcentage d’inclinaison des pentes varie de 6% à 14%.

C’est plutôt la course à pied, dernière épreuve de ce triathlon, qui a causé des difficultés à l’athlète de Saint-Constant. Les 21,1 km de course ont été difficiles à parcourir pour lui alors que le mercure atteignait les 35 degrés, sans le facteur humidex.  

«J’ai essayé de partir fort, mais la chaleur du corps a grimpé aussitôt. J’ai donc ralenti pour être capable de baisser ma température, mais rien à faire. J’avais beau m’éponger, ça ne diminuait pas. Au 17e km environ, j’ai décidé de me faire un traitement-choc avec quatre éponges froides», mentionne celui qui a complété l’épreuve en 5h24m15s.

D’autres compétitions attendent Sylvain Morin. Celle qui lui tient le plus à cœur est le marathon de Boston qui aura lieu le 18 avril.  La réputation de cet événement comble le triathlonien qui sera sur la ligne de départ.