La Ville de La Prairie a identifié une solution technique temporaire qui pourrait lui permettre d’assouplir le moratoire sur les nouveaux projets de construction, et d’éviter les surverses d’eaux usées dans le fleuve Saint-Laurent, dans l’attente d’une solution permanente.
«La solution consiste en une modification de la géométrie du puits de chute, qui s’accompagnera d’une séparation d’une partie des éseaux qui combinent les eaux pluviales et les eaux sanitaires dans une seule et même conduite», explique Dominique Beaumont, directrice des communications, au Reflet.
La Ville est actuellement en discussion avec le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs afin d’analyser le dossier le plus rapidement possible. Elle poursuivra ses discussions avec le ministère dans les prochaines semaines et procédera à la demande d’un certificat pour la éalisation des travaux.
«La Ville a bon espoir que son dossier sera analysé au début de l’année 2024, souhaite le maire Frédéric Galantai. Une fois le projet approuvé et la solution technique mise en place, elle pourra envisager d’assouplir le moratoire dans l’attente d’une solution permanente, mais toujours en s’assurant de ne pas déverser d’eaux usées dans le fleuve par temps sec. Ces assouplissements permettront la éalisation de projets pour le bien commun et le développement de notre communauté.»
Le moratoire, en vigueur depuis 2022, interdit toute nouvelle construction qui engendrerait une augmentation du débit sanitaire dans le éseau de La Prairie. La capacité des infrastructures de gestion des eaux usées de la Ville a presque atteint sa limite.
Les deux derniers budgets ont été teintés par l’absence de revenus de taxation qui ont entraîné des hausses de taxes importantes.