Nissan va céder ses activités en Russie à une entité publique pour 1 euro en accusant au passage une perte d’environ 687 millions de dollars américain ou 948 millions en dollars canadien et se retirant du pays quelques mois après avoir été contraint d’y arrêter la production.
Un droit de rachat d’ici six ans
Le constructeur automobile va transférer ses parts dans Nissan Manufacturing Russia à l’entreprise publique NAMI, a-t-il précisé. L’accord donnera à Nissan le droit de racheter l’entreprise dans les six ans, a déclaré le ministère russe de l’Industrie et du commerce. La vente comprend l’usine automobile et les installations de recherche de Nissan à Saint-Pétersbourg, ainsi que son centre de vente et de marketing à Moscou.
Plus rien depuis le mois de mars
Nissan avait suspendu la production de son usine de Saint-Pétersbourg en mars en raison de perturbations de la chaîne d’approvisionnement. Depuis lors, la société et son unité locale ont surveillé la situation, a-t-elle déclaré. Mais il n’y avait « aucune visibilité » d’un changement de l’environnement externe, a déclaré Nissan, ce qui l’a poussé à décider de se retirer. Le partenaire junior de l’alliance, Mitsubishi Motors, envisage également de se retirer de la Russie, selon le journal Nikkei. Un porte-parole de Mitsubishi a déclaré que rien n’avait été décidé.
Tout le monde s’en va
Après Toyota, Mazda et le partenaire de Nissan, Renault, tout le monde sort de Russie, malgré les énormes pertes financières. Renault a vendu sa participation majoritaire dans le constructeur automobile russe AvtoVAZ à un investisseur russe en mai. Pour un rouble. Nissan a vendu 53 000 véhicules en Russie l’année dernière.
Avec des renseignements de Reuters
Le texte Nissan vend ses activités en Russie pour 1 euro provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile
