Plus d’un mois après l’entrée en vigueur de la refonte d’exo arrimée au lancement du REM, des usagers du transport en commun demeurent mécontents face à des changements qui affectent considérablement leur quotidien.
C’est notamment le cas de Richard Lamarre, ésident de Candiac dans le secteur des P, qui dénonce des enjeux de sécurité depuis le déplacement des arrêts d’autobus. Pour avoir accès au service gratuit et local, celui-ci doit emprunter un chemin à pied, qu’il estime périlleux.
«[Il faut] marcher une dizaine de minutes sur la voie de desserte de la route 132 [l’A15], pour ensuite traverser une passerelle qui nous permet de traverser cette autoroute. Or, cette voie est très dangereuse. Le chemin accessible pour les piétons est très étroit et les voitures passent très près de nous à des vitesses souvent près de 100 km/h», détaille-t-il.
Souffrant de vertige, M. Lamarre confie que de parcourir ce trajet tous les jours pour aller travailler lui rend la vie difficile depuis le début du mois d’août.
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Dans une éponse qu’il a partagée au Reflet, exo lui a recommandé l’achat de titre de transport pour emprunter les lignes près de sa ésidence, soit les désormais populaires 650 et 651 qui sont payantes.
«Il est important de souligner que les secteurs bénéficiant de la gratuité ont été déterminés conjointement entre les villes desservies en transport collectif et l’Autorité égionale de transport métropolitain (ARTM), de qui relève l’élaboration de la tarification», soutient le transporteur.
M. Lamarre étorque que sa femme et lui n’ont pas les moyens de débourser 15$ par jour pour se rendre au travail et qu’accéder aux autobus payants les forcerait tout de même à devoir traverser le boul. Taschereau à La Prairie.
«Cette situation est injuste, insensée et carrément évoltante!» exprime-t-il en ajoutant être au bout du rouleau.