Obligés de rater la fin des cours pour attraper l’autobus

le lundi 28 octobre 2019

Les camarades de classe du fils de Gaby Locas préfèrent partir avant la fin de leurs cours au Cégep André-Laurendeau à LaSalle pour s’assurer d’attraper un autobus vers Delson. Les étudiants ont constaté qu’exo peine à offrir un service fiable sur la ligne 200.

Mme Locas a raconté au Reflet qu’elle a dû se rendre au cégep pour ramener son fils à la maison, le 17 octobre, puisqu’aucun autobus ne s’est pointé à l’arrêt.

«Fiston devait revenir à Delson en utilisant l’autobus. Ils étaient 12 étudiants en attente de celui de 18h15. À 19h30, nous avons décidé d’aller le chercher, puisqu’il était évident que l’autobus ne passerait pas», relate-t-elle.

Selon Mme Locas, cette situation qui devrait se faire rare est devenue chose fréquente auprès des usagers.

«Comme il y a souvent des retards importants avec l’autobus de 18h15, mon fils m’a mentionné que beaucoup de jeunes partaient à la moitié du dernier cours de la journée pour prendre l’autobus plus tôt et être sûrs de revenir à la maison», raconte-t-elle.

De son côté, exo, l’organisme qui gère le transport en commun dans la région, estime que les retards observés en soirée sur la ligne 200 du secteur Roussillon «sont principalement attribuables à la congestion routière dans l’axe du pont Mercier et de la route 132», avance Catherine Maurice, conseillère aux communications d’exo.

Questionnée à savoir si le transporteur est toujours en pénurie de chauffeurs, Mme Maurice a indiqué que ça «demeure une préoccupation».

«Nos équipes surveillent la situation de près afin de voir si des solutions pourraient être apportées», ajoute-t-elle.

Mme Maurice rappelle au passage qu’exo a mis en service un service de géolocalisation qui permet aux voyageurs de suivre les déplacements de leur autobus.

«Avec les données recueillies par le système, des analyses seront faites pour avoir un portrait global de la situation de la ligne 200», conclut-elle.