Octogénaire de Saint-Constant retrouvé mort à Dundee : le coroner conclut à un décès accidentel

le mercredi 31 août 2022

Jan Sosnowski est «probablement» décédé d’un syndrome coronarien aigu, selon les conclusions du coroner dévoilées le 31 août. L’octogénaire de Saint-Constant, dont la disparition avait été signalée le 2 mars, avait été retrouvé décédé dans un fossé à Dundee le lendemain, à 30 mètres de son véhicule abandonné.

D’après son dossier médical, M. Sosnowski avait des antécédents de trouble du rythme cardiaque, de diabète de type 2, de haute tension artérielle et de dyslipidémie, soit un taux élevé de lipides. Le coroner se questionne sur la possibilité que le résident de Saint-Constant ait pu éprouver un malaise au volant, provoquant sa sortie de route, considérant ses «multiples antécédents médicaux et les facteurs de risques de maladie cardiovasculaire». L’hypothèse que la chaussée glissante dans le secteur ait joué un rôle n’est pas écartée non plus, ajoute-t-il.

Des questions sans réponses

Les heures ayant précédé sa découverte demeurent cependant nébuleuses aux yeux du coroner. Ce dernier s’interroge sur divers éléments, mais ceux-ci reste sans réponses. Le premier étant pourquoi l’homme de 85 ans a-t-il quitté subitement son domicile de Saint-Constant le matin dans la journée du 2 mars?

«Parce que cela est inhabituel, un membre de la famille signale la disparition de M. Sosnowski à la police qui effectue diverses recherches», fait savoir le coroner.

Le lendemain matin, un passant avait remarqué un véhicule enlisé dans la neige et immobilisé contre un poteau, abandonné. Des traces de pas menaient à la découverte du corps, «immergé dans l’eau froide». Aucune manœuvre de réanimation n’avait alors pratiquée.

Chercher de l’aide

L’enquête a permis de déterminer que le véhicule a dérapé, puis a embouti un poteau électrique, situé dans un «endroit sombre et peu habité». Le coroner se demande si l’octogénaire a tenté de quérir de l’aide auprès d’une résidence à proximité du lieu de l’accident, la seule éclairée qui semble habitée dans le secteur, précise-t-il. Cette question demeure aussi sans réponse.

Par ailleurs, les analyses toxicologiques, ainsi que l’autopsie n’ont permis de déceler aucune intervention d’un tiers, ajoute le rapport.

«L’environnement dans lequel M. Sosnoswki s’est trouvé, à savoir un fossé contenant de l’eau glacée, a probablement contribué ou précipité son décès, soutient le coroner. Vu ce qui précède, je conclus que le décès est accidentel.»