Si la plupart des cours des écoles primaires de la Commission scolaire des Grandes-Seigneuries (CSDGS) obtiennent une excellente note dans le palmarès, la diversité des jeux varie d’une école à l’autre, a constaté sur le terrain Le Reflet.
Au sommet de notre classement, les cours des écoles Jean-Leman à Candiac et Vinet-Souligny à Saint-Constant se démarquent notamment par leur végétation abondante et leurs nombreux modules de jeux.
La première est d’ailleurs l’une des seules avec une multitude d’arbres matures sur le terrain, offrant une grande zone d’ombrage pour les jeunes. Les écoles Jacques-Barclay à Saint-Mathieu, de la Petite Gare et Émilie-Gamelin à La Prairie se sont également démarquées par leur verdure, cette dernière ayant aussi un pavillon aménagé à proximité des arbres.
La plupart des cours visitées offrent toutefois peu de végétation aux jeunes alors que les parties asphaltées prennent le pas sur les parties gazonnées. C’est le cas des écoles Piché-Dufrost à Saint-Constant et des Cheminots à Delson qui proposent toutefois plusieurs jeux dessinés sur l’asphalte. L’école Louis-Lafortune à Delson est la seule qui n’a pas de partie gazonnée à l’arrière de l’établissement.
La majorité des écoles ont une asphalte lisse et sans fissures, comme celle de l’école de l’Aquarelle à Sainte-Catherine. Le nombre de fissures a cependant fait défaut dans les cours de Jean-Leman et Vinet-Souligny, expliquant pourquoi elles ont perdu quelques points sur les 40 attribués.
Manque de diversité de jeux
Toutes les écoles visitées possèdent d’un à trois modules de jeux. L’école Vinet-Souligny a l’une des plus petites superficies de notre palmarès; il n’en demeure pas moins pas que c’est l’établissement qui offre la plus grande variété de mobilier ludique avec deux glissades, un mur d’escalade, une araignée, des balançoires à deux, un grand sentier de barreaux et une balançoire pour multiples personnes accrochée à un arbre. Les écoles de la Petite Gare, Émilie-Gamelin, de l’Aquarelle et des Cheminots n’ont aucune glissade.
L’école Plein-Soleil à Candiac, récemment ouverte, a certes l’une des cours les mieux entretenues du palmarès, mais elle ne possède qu’un seul module, en raison des coûts toujours plus élevés du mobilier. De plus, sa proximité avec l’autoroute fait d’elle la cour la plus bruyante du lot.
Buts de soccer
La plupart des terrains de la CSDGS possèdent une très grande superficie, certains ayant suffisamment d’espace pour installer des buts de soccer. C’est le cas des écoles Jean-Leman, Plein-Soleil, Piché-Dufrost, Vinet-Souligny, Saint-Jean à Sainte-Catherine, des Moussaillons à Saint-Philippe et Jacques-Barclay. Quelques buts sont rouillés ou n’ont pas de filet.
Toutes les écoles offrent un accès sécuritaire aux jeunes avec des clôtures et des grillages adéquats. Enfin, notons qu’un poteau électrique et un grand conteneur à déchets se trouvaient sur le terrain de la cour de l’école Saint-Marc lors du passage du journal.
Méthodologie
Le Reflet a visité toutes les cours des écoles primaires de la Commission scolaire des Grandes-Seigneuries sur le territoire du Roussillon les 27 et 28 août. Les terrains ont été évalués selon les quatre critères suivants, chacun valant dix points: la sécurité, l’entretien, la diversité des jeux et la végétation.
Des campagnes de financement pour les cours d’écoles
L’école primaire Notre-Dame-Saint-Joseph à La Prairie ne figure pas dans le palmarès, car sa cour a des allures de chantier de construction présentement. Grâce à la participation financière d’un parent, Dany Leclair, l’école a pu entamer des travaux d’aménagement d’un plateau sportif extérieur où étaient situés les anciens jardins communautaires. L’école des Bourlingueurs à Sainte-Catherine a également profité d’un don de 1000$ de la part d’une ancienne enseignante pour financer l’embellissement de la cour.
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