Hydro-Québec a tenu un bilan en fin de matinée sur les pannes d’électricité par le verglas. Régis Tellier, vice-président Opérations et maintenance, a notamment indiqué que le nombre de clients sans électricité s’est stabilisé et que le courant devrait être revenu chez 600 000 à 700 000 d’entre eux d’ici vendredi minuit. La situation actuelle, a-t-il dit, n’a rien à voir avec la crise de 1998.
Alors que plus d’un million de foyers sont sans électricité depuis jeudi après-midi, dont une proportion importante en Montérégie, ce nombre est maintenant stable et devrait réduire considérablement dans les deux prochains jours.
Avec l’aide des équipes de l’est du Québec, de 300 000 à 350 000 clients devraient retrouver le courant d’ici ce soir et le même nombre dans la journée de vendredi, a indiqué M. Tellier.
Ce dernier a également mentionné que le rétablissement suit un ordre de priorisation. Les équipes vont d’abord s’occuper des appels au 911 afin d’assurer la sécurité du public, puis des «installations névralgiques», tels hôpitaux, CHSLD, infrastructures municipales et équipe de communications d’urgence. Et ensuite, les pannes qui touchent un plus grand nombre de clients, jusqu’à celles qui affectent moins de clients.
Rien à voir avec 1998
Bien que la PDG d’Hydro-Québec Sophie Brochu ait parlé d’une «crise du verglas», M. Tellier a assuré que la situation ne se compare pas avec la crise de 1998.
«En 1998, c’était le réseau de transport qui était affecté, les grands pylônes d’acier. On parle d’un rétablissement en termes de semaines. Là, c’est vraiment le réseau de distribution, il y a beaucoup de pannes, mais de moindre envergure. On parle plus en termes d’heures et de jours», a-t-il affirmé.
La situation est également moins complexe que la tempête du temps des fêtes 2022, qui avait touché plus de 600 000 clients à travers la province. «Il y avait des poteaux cassés, des transformateurs au sol, et donc une complexité plus grande», ajoute M. Tellier.
Ce dernier et Mme Brochu ont tous invité les personnes stationnées dans la rue de déplacer leur voiture si possible, afin de faciliter les opérations. Ils ont également réitéré de ne pas s’approcher des fils ou des branches qui touchent les lignes d’Hydro-Québec.
