Pas de chamaillage dans les cours d’école  

le dimanche 24 février 2019

Alors qu’une école primaire de Saint-Apollinaire, dans la région de Québec, a instauré depuis peu une zone dans la cour d’école où le chamaillage est permis, la Commission scolaire des Grandes-Seigneuries n’a pas l’intention d’imiter cette initiative. 
Dans la « zone d’activités ludiques turbulentes » de l’école des Quatre-Vents, les enfants peuvent s’agripper, se tirer et se rouler l’un par-dessus l’autre, rapportait un article de La Presse le 18 janvier. Le chamaillage y est volontaire et quand un des participants veut quitter le jeu, il peut le faire en tout temps en criant « stop ». La zone est sous la surveillance d’un adulte. 
À la Commission scolaire des Grandes-Seigneuries, aucune zone de ce genre n’a été mise en place. Aucune demande n’a été faite pour l’instauration d’une telle zone ou pour « une politique concernant le chamaillage dans les cours d’école », a fait savoir Hélène Dumais, porte-parole de la Commission scolaire. 
« Cependant, nous veillons à ce que les cours d’école soient animées et organisées, de manière à favoriser le développement moteur des enfants et leur donner le goût de la pratique d’activité physique », a-t-elle fait part. 
Roi de la montagne 
Mme Dumais laisse entendre que les jeunes peuvent toutefois jouer de manière plus physique et avoir des contacts physiques dans le cadre du jeu. Elle fait savoir que le jeu du roi de la montagne, en hiver, est pratiqué dans les cours d’école. 
De plus, les jeunes peuvent recréer des jeux d’opposition qui ont été appris dans les cours d’éducation physique comme la poursuite avec des foulards ou encore le souk à la corde. Ces jeux sont alors supervisés par des adultes responsables. 
« À travers ces jeux, on explique les différences entre les risques et les dangers et l’on intègre la notion du risque calculé dans le cadre de ces jeux actifs », a-t-elle souligné.