Pas question de transformer les bureaux de circonscription de Saint-Constant et de La Prairie en forteresse

le mercredi 22 février 2017

Le représentant péquiste de la circonscription de Sanguinet, Alain Therrien, se dit heureux face aux nouvelles mesures de sécurité qui seront mises en place dans les bureaux de circonscription des députés provinciaux.

«Je suis bien content que mon équipe bénéficie d’une meilleure sécurité. Par contre, je tiens à vous dire que cela ne changera en rien à l’accessibilité que les citoyens auront à mon bureau», a-t-il déclaré au Reflet.

Son attachée politique, Marie-Michèle Dubeau, a indiqué qu’en aucune circonstance le député de Sanguinet n’avait fait l’objet de menace quelconque.

«On ne s’est jamais senti menacé. Il s’agit d’une décision de l’Assemblée nationale. On ne sait pas encore de quelle manière précise ces mesures vont s’appliquer ni à quel moment. On attend les directives à ce sujet», a-t-elle dit.

Pour sa part, l’attaché politique du député provincial de La Prairie, Richard Merlini, a indiqué que ces nouvelles normes sont une question d’uniformisation.

«Les objectifs des mesures exigées par la Direction de la sécurité de l’Assemblée nationale visent l’amélioration et l’uniformisation des installations de sécurité dans tous les bureaux de circonscription pour protéger le public et le personnel politique», a fait savoir Jean-Guy Tremblay.

 

Accès électrique

Le bureau de M. Therrien n’est pas équipé d’un accès électrique. Avec un tel système pour entrer dans le bureau, il faut au préalable sonner. Le préposé à l’accueil aperçoit le visiteur via une caméra de surveillance et doit appuyer sur un interrupteur pour ouvrir la porte.

Au fédéral, l’ensemble des bureaux circonscriptions sont déjà équipés d’une telle mesure, a indiqué Normand Laberge, attaché politique du député de la circonscription de La Prairie, Jean-Claude Poissant. D’autres mesures additionnelles, sans être dévoilées, se sont rajoutées depuis l’attentat survenu au Parlement à Ottawa en octobre 2014.

Le bureau de Richard Merlini possède déjà les mesures de sécurité appropriées pour répondre aux exigences de l’Assemblée nationale.

«Aucun travail n’est donc requis. Il appert aussi de mentionner que les citoyens qui sont passés au bureau de circonscription y ont constaté un lieu accessible, même pour les personnes à mobilité réduite, et convivial», a mentionné Jean-Guy Tremblay.

Mesures de sécurité

D’après les informations du Journal de Montréal, les 125 bureaux de circonscription du Québec devront être équipés d’un interphone avec caméra intégrée, d’un contrôle d’accès électrique, d’un système de vidéosurveillance avec enregistreur et d’un système d’alarme. Le coût de ces mesures pour chaque bureau serait d’environ 5000$.