Une petite Sainte-Catherinoise a la danse dans le sang

le vendredi 3 août 2018

Pour Lina Verreault, il n’y a pas de doute que sa fille Léa est née pour danser. Bébé, elle gigotait sans cesse, alors qu’à 3 ans, elle s’adonnait au ballet. La jeune Sainte-Catherinoise aujourd’hui âgée de 9 ans continue d’exercer sa passion dans le but de partager un jour la scène avec des troupes professionnelles.  
Après après avoir pratiqué le ballet et la gymnastique pendant quelques années, Léa Verreault a fait le saut en danse à son école primaire, où elle a été repérée par la directrice du studio IDance à Brossard pendant des cours parascolaires.
«Elle a tout de suite vu le potentiel de Léa. Elle me disait qu’elle avait du talent, qu’elle était polyvalente et qu’elle pouvait danser plusieurs styles, raconte sa mère. Au début, je n’y croyais pas! Tout le monde me disait qu’elle excellente, mais personne n’a pratiqué la danse dans la famille, alors je ne savais pas jusqu’à quel point elle était bonne.»
Motivée à explorer cette voie, la petite s’est inscrite à des cours de hip-hop au studio et s’est également mise à la danse jazz, contemporaine et lyrique. Son talent a été exposé à des juges de calibre international lors du concours Be Discovered en mai 2017.
«Des auditions ont eu lieu à la Place Bell à Brossard. Léa devait faire un numéro de style libre contemporain pendant 20 secondes devant un jury», explique Mme Verreault.
Cette courte audition a séduit les juges qui lui ont remis une bourse de 1500$ pour participer à un programme de danse à Los Angeles.
À ce jour, la jeune danseuse ne s’est pas encore prévalue de son prix, faute de moyens, mentionne sa mère.
«Les coûts liés à son séjour là-bas s’élèvent autour de 15 000$ et ça, c’est si elle y va seulement avec un parent», explique-t-elle.
Télévision et publicité
En attendant de pouvoir amasser l’argent nécessaire pour s’envoler vers Los Angeles, Léa Verreault continue d’attirer l’attention. En plus d’avoir reçu différentes distinctions lors de compétitions, la Sainte-Catherinoise s’est exécutée à l’émission Le p’tit cabaret sur les ondes de TV5 cet été. Elle a également posé pour une campagne de promotion de la chaîne de magasins l’Aubainerie.
«Les gens lui disent qu’elle est attachante et qu’ils aiment ses expressions faciales et son authenticité», raconte Mme Verreault.
Quand on demande à Léa Verreault de décrire ses forces, l’enfant hésite.
«J’ai une belle flexibilité et un bon équilibre, dit-elle. Je ne sais pas, c’est trop naturel pour moi, j’ai toujours dansé!»
Chose certaine, la principale intéressée veut poursuivre dans ce domaine encore longtemps.
«Je veux me surpasser et travailler très fort pour danser avec des professionnels plus tard», dit-elle.
Un grand projet attend Léa Verreault à l’automne, mais sa mère ne pouvait en dévoiler plus pour le moment, étant donné qu’elle a signé un contrat de confidentialité.
«J’aimerais aussi danser pour les enfants malades parce que ça me touche.» -Léa Verreault
La Sainte-Catherinoise, lors de son passage à l’émission Le p’tit cabaret