PHOTOS ET VIDÉOS – 25 000 jeunes vaccinés d’ici Noël

le mardi 30 novembre 2021

Même si quelques cris et pleurs d’enfants pouvaient être entendus, ce sont surtout des petits visages remplis de résilience et de fierté que l’on apercevait un peu partout dans le centre de vaccination Panama, à Brossard, lors de la visite du Courrier du Sud, le 25 novembre.

«Quand les enfants reçoivent leur certificat de félicitations après avoir reçu le vaccin, ils sont vraiment contents et fiers d’eux-mêmes», lance d’entrée de jeu Isabelle Gosselin, responsable du site de vaccination Panama.

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(Photo : Le Courrier du Sud – Denis Germain)

C’est que l’équipe du Centre intégré de santé et de services sociaux de la Montérégie-Centre (CISSSMC) a mis le paquet pour bien accueillir les enfants et les mettre en confiance. Lors du passage du journal, des bois de rênes et des cornes de licornes pouvaient être aperçus sur la tête de plusieurs employés du site de vaccination et une multitude de ballons colorés avaient pris d’assaut la salle.

«De la formation a été donnée au personnel pour le préparer à vacciner les plus jeunes et l’équipe jeunesse du CISSSMC, qui a de l’expérience en pédiatrie, vient aider», explique Karine Sauvé, directrice de la vaccination au CISSMC.

«L’approche doit être différente qu’avec les adultes, ajoute Isabelle Gosselin. On ne s’est pas équipe de chaises plus petites; si l’enfant est anxieux, il pourra donc s’asseoir sur le parent. On a aussi collé des bonhommes sur les Plexiglass pour détourner l’attention des enfants, et on a un jeu des 7 erreurs qu’ils peuvent regarder pendant qu’ils reçoivent leur vaccin.»

 

 

Selon les infirmières Marie-Carole Cayer et Debra Hubert ainsi que les aides de service Carmen Patenaude et Lorraine Dupré, qui travaillent au site de vaccination depuis son ouverture, l’opération de vaccination des 5 à 11 ans a été très bien organisée.

«On travaille en équipe, explique Marie-Carole Cayer. L’aide de service amuse et distrait l’enfant pendant que l’infirmière le pique. L’approche est différente.»

«Je dirais que 99% des parents préparent bien les enfants. Ils savent à quoi s’attendre», ajoute Debra Hubert.
Une fois leur vaccin administré, les enfants reçoivent un certificat de félicitations.

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L’infirmière Marie-Carole Cayer et les aides de service Carmen Patenaude et Lorraine Dupré (Photo : Le Courrier du Sud – Denis Germain)

Et pour saluer encore plus leur geste courageux, le personnel leur remettra dès cette semaine un tatouage temporaire à l’effigie de «l’ourson super-héros vacciné» se trouvant sur le certificat.

«On aura également un poster avec l’ourson, sur lequel il sera inscrit J’ai reçu le vaccin moi aussi, pour que les jeunes puissent se faire prendre en photo avec», ajoute Isabelle Gosselin.

10 000 rendez-vous en un jour

La réponse de la population de la Montérégie-Centre à l’offre de vaccination des 5 à 11 ans réjouit l’équipe du CISSMC.

«Hier, pour notre première journée de vaccination des jeunes, on en a reçu 900 entre 15h et 19h seulement!» lance Isabelle Gosselin.

«La prise de rendez-vous pour les 5 à 11 ans a débuté mardi [23 novembre] et dès la première journée, on avait 10 000 rendez-vous cédulés, dont 6 000 pour le centre Panama, poursuit Karine Sauvé. Et un autre 1 000 se sont ajoutés hier. C’est une excellente nouvelle, on est supers contents!»

 

 

«On voulait s’assurer de les protéger le plus rapidement possible», explique la maman de quatre petites filles de 6 à 9 ans venant tout juste de recevoir leur vaccin. Elle ajoute qu’elle n’avait aucune crainte quant aux effets secondaires du vaccin. «C’est mieux que les effets de la COVID!»

 

« Certains sont même venus se faire vacciner en pyjama hier soir ! »

– Isabelle Gosselin, responsable du site de vaccination Panama

 

On compte environ 33 000 jeunes de 5 à 11 ans sur le territoire du CISSSMC. Si on estime que 75% de ces jeunes ainsi que leurs parents ont des intentions de vaccination, ce sont donc près de 25 000 enfants qui seront vaccinés sur le territoire du CISSSMC.

Une grande part de ces enfants seront vaccinés directement à l’école dès cette semaine. L’équipe du CISSSMC visitera ainsi près d’une centaine d’écoles entre le 1er et le 21 décembre, à raison de 4 à 6 par jour.

En ajoutant les rendez-vous à ses deux sites de vaccination, l’un à Brossard et l’autre à Saint-Jean-sur-Richelieu, le CISSSMC est confiant de pouvoir vacciner tous les enfants qui le souhaitent d’ici Noël. Et avec les rendez-vous de seconde dose donnés 8 semaines plus tard, la majorité des enfants du territoire devraient être adéquatement protégés d’ici la semaine de relâche, au début du mois de mars.

 

 

Protégés à 91%

Le vaccin de la compagnie Pfizer est celui qui a été autorisé par Santé Canada, en formule pédiatrique, pour les enfants de 5 à 11 ans. Son efficacité pour prévenir la COVID-19 chez les jeunes est de 91% après deux doses.

Selon les différentes études, les enfants subissent beaucoup moins d’effets secondaires du vaccin que les adultes.
Les réactions possibles sont, pour un enfant sur deux, une rougeur ou un gonflement à l’endroit de l’injection; un mal de tête; de la fatigue; et des douleurs aux muscles. Un enfant sur dix pourrait avoir des frissons, de la fièvre, des douleurs aux articulations ainsi qu’une diarrhée ou des vomissements. Plus rare, une enflure des ganglions sous les aisselles affecte un enfant sur cent.

Les effets secondaires du vaccin disparaissent normalement après deux jours et sont plus fréquentes après la deuxième dose.

Tout comme les adultes, les enfants ne doivent pas présenter de symptômes de la COVID-19 pour pouvoir recevoir le vaccin.

«S’il y a présence de symptômes, on demandera un test de dépistage négatif avant d’administrer le vaccin, explique Isabelle Gosselin. La raison est simple : le vaccin n’est pas efficace si le patient a été infecté par le virus 21 jours avant ou après l’avoir reçu. On exige donc une période de 28 jours entre la maladie et le vaccin.»
Les jeunes de 13 ans et moins doivent obtenir le consentement d’un parent ou d’un tuteur légal pour être vaccinés, tandis que ceux de 14 ans et plus peuvent donner eux-mêmes leur consentement.

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(Photo : Le Courrier du Sud – Denis Germain)