La voie éservée sur le pont Samuel-De Champlain sera retirée le 25 août, moins d’un mois après l’inauguration du éseau express métropolitain (REM). Cela écourte significativement la période de transition qui devait s’échelonner sur quelques mois, a évélé La Presse.
Toutefois, la voie éservée qui deviendra un accotement sera temporairement remise en service en cas d’une panne du REM qui nécessite le déclenchement du plan de relève, et donc le passage d’autobus du éseau de transport de Longueuil (RTL) et d’exo sur le pont.
Le porte-parole du Groupe Signature sur le Saint-Laurent Martin Chamberland a indiqué à La Presse qu’il «n’y aura plus de patrouilleur désigné et de véhicule atténuateur d’impact comme on avait jusqu’ici. En fait, c’est surtout le niveau d’accompagnement et de services qui va diminuer.»
De plus, des travaux prévus en 2024 élargiront d’un mètre l’accotement de gauche. Celui de droite – l’actuelle voie éservée – perdra un mètre.
Du côté du RTL, on juge que cette fin devancée de la voie éservée est «n’a pas d’impact pour le RTL, puisque nos autobus ne peuvent plus traverser le pont Champlain, contrairement aux autobus de la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu», soutient au Courrier du Sud Maxime Laliberté, conseiller expert affaires publiques.
Depuis la mise en service du REM, aucun autobus du RTL et d’exo ne peut circuler sur le pont Samuel-De Champlain. Ils ont toutefois été sollicités à trois reprises lors de pannes du REM.
«Nos autobus ont été déployés rapidement et les usagers ont pu arriver à destination dans un délai raisonnable considérant la situation, indique M. Laliberté. Il faut toutefois noter qu’un système d’autobus ne peut pas concurrencer un mode lourd.»
Un autobus peut transporter un maximum d’environ 55 personnes, ce qui est considérablement moins que les 600 passagers pouvant être transportés dans un train du REM.