Portrait fascinant de l’industrie forestière au Québec

le mercredi 15 août 2018

LE QUOTIDIEN DES TRAVAILLEURS FORESTIERS

Pendant la saison d’exploitation, la vie des travailleurs forestiers sur les chantiers est remplie d’imprévus et elle réserve parfois d’étonnantes surprises. Pour exercer ce métier, il faut impérativement être passionné. 

UNE PASSION QUI DURE TOUJOURS

Passionnés du travail forestier, les frères Mathieu, Simon et Francis Tremblay suivent les traces de leur père et de leur grand-père. Autrefois, on les appelait des bûcherons, aujourd’hui ce sont des travailleurs forestiers. Les jeunes hommes prennent avec enthousiasme la relève de l’entreprise Forestiers Marcel Tremblay, de Girardville.
Dès son très jeune âge, Mathieu, aujourd’hui âgé de 30 ans, montait en forêt dès la fin des classes pour y passer la totalité de ses vacances estivales. Maintenant, il s’occupe de l’entretien mécanique de la machinerie. «On doit se lever à trois heures trente le matin puisque le déjeuner au camp est servi à quatre heures. À cinq heures, on est déjà au travail», lance Mathieu. Parfois les conditions climatiques nous jouent de bien mauvais tours.
«Je me rappelle que suite à des averses intenses, la machinerie s’était enlisée dans le sol et que l’on avait dû construire des ponts de bois pour la sortir de là!», ajoute Simon, opérateur de machinerie. Nous travaillons avec de l’équipement qui coûte jusqu’à 800 000$. En forêt, on ne peut pas se permettre de perdre du temps.

LOIN DE LA PETITE FAMILLE

Habitant à Dolbeau, chaque semaine les frères Tremblay doivent rouler pendant 90 minutes pour se rendre au chantier situé sur le Chemin du Lac Long, au nord de Girardville. Ils ne seront de retour qu’à la fin de la semaine, après avoir accompli des journées de plus de douze heures, loin de leur conjointe et de leurs enfants.
«Notre travail demande beaucoup d’énergie et c’est très épuisant. Mais lorsqu’on recommence le lendemain, tous les moments difficiles que l’on a connus la veille sont vite oubliés devant le spectacle incroyable que les montagnes nous réservent avec des levers et des couchers de soleil à couper le souffle», conclut Simon.

VIE DE CHANTIER

Vie de chantier propose un portrait fascinant d’une industrie beaucoup plus complexe qu’elle en a l’air. Cette série documentaire vous permet de devenir témoins du quotidien des travailleurs forestiers, en profitant d’un accès inédit au camp Caribou et au camp 54, dans le secteur Mistassini, au nord du Saguenay-Lac-Saint-Jean, dès le mardi 28 août, à 19 heures à Canal D.

Le travail de ces «bûcherons des temps modernes» durant la saison d’exploitation est difficile et rempli d’imprévus, mais tellement passionnant. L’émission suit également le parcours du bois, du chantier de coupe à l’usine de transformation : de la forêt boréale au «2×4», la route est longue.


 
Pour connaître le quotidien unique des travailleurs forestiers, ne manquez pas Vie de chantier, dès le mardi 28 août  à 19 heures, sur les ondes de Canal D.