Près de 650 participants au Congrès des jeunes d’Amnistie internationale à La Prairie

le mardi 6 novembre 2018

Un total de 648 participants ont pris part au 30e Congrès des jeunes d’Amnistie internationale (AI) qui se tenait à l’école secondaire de la Magdeleine à La Prairie, le 3 novembre. L’activité réunissait des jeunes du secondaire, du collégial et de l’universitaire.
«En après-midi, dix-huit ateliers étaient offerts dont un animé par la journaliste et éditorialiste du quotidien La Presse Laura-Julie Perreault», a indiqué Jacques Poulin, coordonnateur du Congrès des jeunes d’Amnistie internationale.
Le congrès a été l’occasion d’honorer Lyne Bowes, enseignante en univers social, à l’école de la Magdeleine pour ses 30 années consécutives de participation à la campagne Cartes de vœux d’Amnistie internationale.  Réal Houde, animateur de vie spirituelle et d’engagement communautaire, a aussi été honoré pour son implication dans l’organisation de trois des 30 congrès d’AI.
 
Refus de la Ville
Le congrès devait se terminer par une marche de solidarité à l’extérieur. Cependant, la Ville de La Prairie n’a pas donné son accord, a mentionné M. Poulin.
«Devant le refus très décevant de permettre aux jeunes de marcher dans les rues de la ville pour souligner les 70 ans de la Déclaration universelle des droits de l’homme, nous avons dû nous retourner rapidement», a mentionné celui-ci.
«Nous avons donc remplacé cette marche par le témoignage d’Imen Derouiche, ancienne prisonnière d’opinion de Tunisie, poursuit M. Poulin. Elle a expliqué comment les cartes de vœux envoyées par les jeunes d’ici et d’ailleurs, lui avaient redonné espoir et lui avaient ouvert les portes de sa prison.»
La journée s’est terminée avec une performance de la troupe de tam-tam Movimento, assistée d’Erik Pirro et de jeunes du cégep de Maisonneuve.
Le Reflet a communiqué avec la Ville de La Prairie pour connaître ses raisons  concernant son refus d’autoriser la marche et il attend une réponse à ce sujet.
 
La Prairie s’explique
Questionnée sur son refus d’autoriser la marche, la Ville a répondu que le délai entre le dépôt de la demande et la tenue de l’activité était trop serré.
«Un premier parcours empruntant le boulevard Taschereau a été soumis. Or, cette route étant de juridiction provinciale, une autorisation du ministère des Transports était nécessaire. Un parcours modifié a ensuite été soumis quelques jours plus tard», explique Dominique Beaumont, directrice du Service des communications à la Ville de La Prairie.
«Malheureusement, poursuit-elle, malgré les démarches effectuées par la Ville, et ce, même si la demande ne respectait pas le délai nécessaire pour l’obtention d’une autorisation de fermeture de rues, il était impossible d’assurer la sécurité des participants dans un si court délai.»
La sécurité étant un enjeu primordial pour la Ville, ajoute Mme Beaumont, l’autorisation de cette marche aux organisateurs du congrès n’a donc pas été accordée.