Quelque 26 000 membres du Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) tiendront une journée de grève le mercredi 30 mars.
Un premier débrayage pour les employés qui sont sans convention collective depuis le 1er avril 2020.
Les négociations achoppent, si bien que les travailleurs de l’accréditation fonctionnaire ont voté à 81 % en faveur de moyens de pression lourds. Jusqu’à 10 jours de grève pourraient être pris.
Les employés concernés occupent majoritairement des tâches dans des bureaux ou agissent comme technicien dans des ministères ou organismes du Québec.
«Malgré l’accumulation des conséquences du manque de personnel sur les services à la population, le gouvernement refuse de reconnaître qu’il doit valoriser les emplois de la fonction publique, témoigne Christian Daigle, président général du SCFP. Ce que nous propose le gouvernement Legault est complètement déconnecté de la réalité du marché du travail, de la hausse de l’inflation et de la pénurie de main-d’œuvre. Après plus de deux ans de négociation, cette première journée de grève sera l’occasion pour l’employeur de réaliser que la patience de nos membres a atteint ses limites. Les travailleurs des services publics réclament simplement des conditions de travail équitables. M. Legault, combien de journées de grève faudra-t-il faire pour qu’enfin vous vous décidiez à mettre les services publics au cœur de vos préoccupations? »
