Quatre ambulances de moins sur les routes de la Montérégie

le lundi 20 février 2023

La Coopérative des techniciens ambulanciers de la Montérégie (CÉTAM) dénonce la suppression de quatre ambulances sur le territoire à compter du 1er avril.

La CÉTAM avance que, faute de financement, des ambulances devront cesser leurs opérations à Salaberry-de-Valleyfield, Châteauguay, Vaudreuil-Dorion et Saint-Bruno-de-Montarville. Ce qui représente 14 postes à temps plein et 16 000 heures de service annuellement.

Pour elle, le gouvernement coupe dans des services qui sauvent la vie des citoyens en situation d’urgence.

«Les demandes de citoyens en situation d’urgence augmentent, les véhicules sont disponibles, les équipes sont mobilisées, alors rien ne peut expliquer qu’on veuille couper un service existant et aussi important dans les villes concernées, a déclaré avec consternation, Martin Benoît, directeur général de la CÉTAM. Le ministère de la Santé et des Services sociaux ne peut se défiler face à cette situation qui pourrait avoir de fâcheuses conséquences sur la disponibilité des soins préhospitaliers d’urgence de Québécois dont la vie est en danger. Malgré nos nombreuses demandes, nos relances et notre cri du cœur, nous nous heurtons malheureusement à un mur.»

En 2019, la CÉTAM avait démontré la nécessité d’ajouter jusqu’à sept ambulances pour répondre aux besoins. Deux ans plus tard, les Centres de santé et services sociaux de la Montérégie-Ouest et de la Montérégie-Centre avaient reconnu les besoins; ils avaient même autorisé l’ajout de trois ambulances à même leurs budgets.

Le CISSSMC avait autorisé et financé un quatrième véhicule. Il prenait aussi en charge le financement des trois véhicules précédemment ajoutés.

«Le ministre de la Santé, Christian Dubé, de même que le ministre responsable des Services sociaux, Lionel Carmant, sont tous deux des élus de la Montérégie, a poursuivi M. Benoît. Ils sont les mieux placés pour comprendre les besoins de la population de notre région et nous nous attendons à ce qu’ils y soient sensibles. Nous espérons qu’ils agiront rapidement en écoutant notre cri du cœur.»