Quatre questions à Marie-Élaine Thibert, résidente de Châteauguay

le vendredi 1 avril 2022

La chanteuse Marie-Élaine Thibert a lancé le 30 mars Notre histoire, son premier album de chansons originales depuis 10 ans. La nouvelle résidente de Châteauguay s’est entretenue avec Le Soleil.

Le Soleil : Qu’est-ce que vous a motivé après toutes ces années à faire un nouvel album?

Marie-Élaine Thibert : De manière générale, j’adore chanter et reprendre les grands classiques de la chanson française et québécoise. Ce que j’aime le plus cependant, en tant qu’interprète, c’est de faire vivre de nouvelles chansons écrites par moi ou pour moi. J’attendais ce moment depuis longtemps et avec Nicolas Lemieux, mon producteur, on a décidé d’en faire un finalement.

Le Soleil : Parlez-nous un peu de ce nouvel album que vous proposez au public.

Marie-Élaine Thibert : Cet album-là reflète avant tout de la nouveauté pour moi. Ça faisait longtemps que je n’avais pas produit des enregistrements de chansons originales; les derniers dataient de mon cinquième album qui est sortie en 2013. On a donc décidé de le lancer au printemps parce que c’est un nouveau souffle. Pour moi, cet album c’est de l’oxygène! Il fait du bien à entendre, je voulais du positif et des belles couleurs là-dessus.

Le Soleil : Combien de chansons retrouve-t-on dessus?

Marie-Élaine Thibert : En fait, c’est un album coffret avec 10 chansons et 4 bonus en plus. En format vinyle ou numérique, on y retrouve 10 chansons. J’ai invité David Goudreault sur l’une d’elles notamment où il se produit en slam. Je l’aime beaucoup, c’est quelqu’un que je trouve intelligent et pertinent.

Le Soleil : Il parait que vous êtes nouvellement résidente de Châteauguay; pourquoi avez-vous choisi de vous installer ici?

Marie-Élaine Thibert : Oui! Ça fait maintenant un an et demi que j’habite à Châteauguay. Je voulais vraiment sortir de Montréal depuis quelques temps déjà et la pandémie a accéléré cette décision. En effet, je n’avais pas d’emploi et pas grand-chose à faire, on a donc pris ce temps pour se bâtir une belle vie un peu plus loin de Montréal. Le fait que ma mère habite depuis quelques années à Châteauguay a aussi pesé dans la balance. Je voulais me rapprocher d’elle pour que les enfants puissent voir leurs grands-parents!