Quatre questions au Laprairien Frédéric Plante, animateur à RDS

le mardi 7 décembre 2021

Résident de La Prairie, l’animateur vedette du Réseau des sports (RDS) Frédéric Plante se compte chanceux et honoré de durer aussi longtemps dans le métier. Celui qui animera sa 2 000e émission du 5 à 7 le 8 décembre s’est entretenu avec Le Reflet.

Comment vous sentez-vous face à un tel accomplissement ?

«De faire 2 000 émissions, une quotidienne en direct, c’est vraiment une rareté. On est extrêmement fiers de ça, d’autant plus qu’il s’agit des deux mêmes animateurs depuis 11 ans. C’est un sentiment de fierté, d’accomplissement et puis un encouragement, car nous savons que nous sommes loin d’arrêter le 5 à 7.

C’est un privilège avant tout de pouvoir communiquer avec les gens tous les jours. Yanick Bouchard [son coanimateur] et moi n’avons jamais l’impression de rentrer au boulot. Nous sommes deux gars qui adorent le sport, alors d’être là et pouvoir en parler à tous les jours pour informer les gens, c’est le plus beau métier du monde.

Nous sommes reconnaissants envers nos patrons et la direction de RDS de nous faire confiance depuis des années. De voir que l’émission ne cesse de se renouveler avec de nouveaux collaborateurs, de nouvelles chroniques et de nouvelles façons de faire, est une preuve de la longévité de celle-ci. Aussi, nous sommes fiers d’avoir passé à travers la pandémie qui nous a même vus réaliser 40 émissions en direct de nos sous-sols respectifs, Yanick à Blainville et moi à La Prairie.»

Qu’est-ce qui vous motive à continuer cette émission semaine après semaine ?

«On pratique tous un métier routinier. On sait tous les jours qu’on va être en ondes à 17h. Par contre, à l’intérieur de cette routine-là, il n’y a jamais eu d’émission pareille. Ce qui nous motive, c’est le plaisir d’informer les gens, mais de manière différente avec un sourire dans la voix. C’est une émission sportive de bonne humeur. Les gens terminent leur journée de travail, ils veulent être informés pour savoir ce qu’il s’est passé dans la journée et avoir des explications. Alors pour Yanick Bouchard et moi, et tout le reste de l’équipe aussi, c’est une grande source de motivation de savoir qu’on peut informer les gens et qu’on est utile tout en leur mettant un sourire sur le visage.»

Selon vous, qu’est-ce qui fait que votre émission est l’une des plus populaires de sa plage horaire ?

«Je pense que c’est notre honnêteté. Ce que les gens voient à la télévision, c’est ce que nous sommes dans la vraie vie. C’est également la crédibilité de chacun de nos collaborateurs et nos chroniqueurs. On peut se reposer sur une cinquantaine d’entre eux qui ont tous des champs d’expertise particuliers, des généralistes comme des gens plus précis dans leur domaine. Je pense que les téléspectateurs apprécient beaucoup le fait que lorsqu’ils ont une interrogation sur le monde du sport, ils peuvent regarder l’émission et on va y répondre de manière crédible.»

Avez-vous modifié des segments de l’émission à travers les années ?

«Lorsque nous sommes entrés en ondes il y a 11 ans, notre façon de faire bousculait un peu les choses. Les gens étaient habitués d’écouter leur bulletin sportif à 18h. On arrivait avec un concept complètement différent qui n’avait plus l’air d’un bulletin de nouvelles. C’était une manière différente d’analyser les choses, entrecoupées de chroniques un peu rigolotes. Au cours de la dernière décennie, il y a tellement de choses qui sont venues et parties. Nous avons maintenant un groupe musical du 5 à 7. Des politiciens nous ont souvent visités, dont le premier ministre François Legault lorsqu’il était temps de commenter une décision politique liée au monde du sport. Les personnalités publiques et le monde du spectacle aussi. Ces gens-là n’hésitent plus à venir nous voir sur le plateau. Même si nous sommes une émission à vocation sportive, il y a toujours un lien entre le sport et le reste de la société.»

Une journée dans la vie de Frédéric Plante

Avant la pandémie, Frédéric Plante et son coanimateur entamaient la préparation de leur émission du soir en avant-midi. Des enregistrements étaient faits d’avance jusqu’à la diffusion de l’émission en direct à 17h.

«Désormais, c’est un peu différent. Nous réalisons notre rencontre avec la production en mode virtuel. Par la suite, Yanick et moi arrivons à RDS vers 13h et continuons à travailler sur l’émission. Par contre, parfois nous avons des enregistrements d’entrevues à faire avec nos invités. puisque ce n’est pas tout le monde qui est à l’aise avec le virtuel. On ne peut pas arriver en direct et prendre le risque que ça ne fonctionne pas.»

«Nous sommes seulement en ondes environ deux heures par jour, mais ça demande beaucoup de préparation en amont pour présenter quelque chose d’agréable au public.»

-Frédéric Plante