Quoi faire si votre enfant consomme de l’alcool ou des drogues?

le vendredi 21 octobre 2022

Selon Statistique Canada, les jeunes de 15 à 24 ans représentent 60 % des consommateurs de drogues illicites au pays. C’est l’une des raisons pour lesquelles le Centre canadien sur les dépendances et l’usage de substances (CCDUS) organise la Semaine nationale de sensibilisation aux dépendances, qui se déroule du 20 au 26 novembre 2022.

Le thème de cette année, « Une communauté bienveillante », vise à mettre en lumière des solutions pour contribuer à la lutte contre les méfaits liés à la consommation d’alcool et de drogues. C’est aussi l’occasion pour les Canadiens et les Canadiennes d’en apprendre davantage sur la prévention, les traitements et le rétablissement, et de proposer des solutions.

Reconnaître les signes

Bien que chaque jeune soit différent, ces si­gnes peuvent indiquer que le vôtre consomme de l’alcool ou des drogues :

• Perte d’intérêt pour des activités qui lui plaisaient auparavant;

• Changements d’humeur, comme la dépression ou l’irritabilité;

• Changements dans les habitudes alimentaires ou perte de poids soudaine;

• Mauvaise hygiène;

• Heures de sommeil accrues;

• Mauvaises notes ou problèmes à l’école;

• Comportement cachottier, mensonge ou vol;

• Abandon d’anciens amis;

• Incapacité à se concentrer.

Connaître ces signes peut vous aider à déterminer si vous devez faire appel à un professionnel.

Passer à l’action

Si vous soupçonnez votre enfant d’être aux prises avec une dépendance :

Gardez votre calme : ne démontrez ni panique ni colère. Au contraire, soyez patient, soutenez-le et gardez les lignes de communication ouvertes. Vous voulez que votre enfant vous voie comme une personne de confiance à qui il peut parler de ce qu’il vit.

Créez un réseau de soutien : n’oubliez pas que vous n’êtes pas seul. Faites appel aux membres de votre famille, aux enseignants, aux intervenants et aux spécialistes en toxicomanie pour garder la tête froide et prendre les décisions appropriées pour son bien-être.

Enfin, ne faites rien qui pourrait encourager sa dépendance. Donnez-lui plutôt l’aide dont il a besoin. Gardez à l’esprit qu’une intervention précoce peut être utile, et commencez par contacter votre médecin de famille ou un autre professionnel de confiance, par exemple.

Pour en savoir plus, consultez le site Web du CCDUS au ccsa.ca/fr.

Source : Textuel