Rapport financier : Surplus de 6,8 M $ pour La Prairie en 2017

le vendredi 8 juin 2018

Le maire de La Prairie, Donat Serres, a présenté le rapport financier de la Ville pour l’exercice 2017 lors de la séance du conseil du 4 avril. Il en ressort la Municipalité a un excédent non consolidé de 6,8 M$.      
«Cet excédent exceptionnel provient principalement de la vente de terrains municipaux. Cette vente, à elle seule, représente près de 45% de l’excédent généré en 2017, soit 3 M$ sur 6,8 M$», a déclaré le maire.
M. Serres a expliqué que ces revenus supplémentaires s’expliquent par la «vitalité du développement économique», qui a rapporté un peu plus de 1 M$ en taxes supplémentaires. Il en est de même pour les revenus de droits de mutation.
Quant aux autres revenus excédentaires, de près aussi de 1 M$, ils sont constitués principalement de compensation tenant lieu de taxes, de permis, de frais de cour, d’intérêts et de subventions.
 
Économies
Plusieurs éléments ont permis une économie de 693 000$ dans les charges et la conciliation à des fins fiscales. La Ville de La Prairie a bénéficié d’un retour d’excédent d’un peu plus de 323 000$ en provenance de l’organisme Transport adapté Rive-Sud Ouest (TARSO) à la suite de la dissolution du CIT Richelain.
«Ces excédents nous ont été retournés dans le cadre de l’instauration de la nouvelle gouvernance du transport en commun au cours de l’année 2017», a précisé le maire.
La Prairie a aussi profité de redevances de Recyc-Québec et d’économies réalisées sur les quantités de matières destinées au site d’enfouissement, permettant de réduire les coûts de 310 000$.
«Ceux deux éléments constituent à eux seuls un peu plus de 91% des économies sur les charges», a fait remarquer Donat Serres.
Mentionnons qu’un surplus de 2,2 M$ provenant de l’exercice financier de 2016 a été versé aux résultats pour 2017. Sans cet apport, l’excédent de l’exercice aurait été de 4,6 M$.
 
Dette
La dette de la Ville non consolidée s’établit à 50,8 M$. Quant au montant de l’endettement total net à long terme, il se chiffre à 61,7 M$, en légère baisse de 0,5 M$ par rapport à l’exercice 2016.
La Ville a souligné que ce résultat serait encore mieux n’eut été de la réforme de la gouvernance du transport collectif. Cette réforme a entraîné un délestage de l’endettement à la charge du gouvernement provincial vers les municipalités.
«Ainsi, la responsabilité de l’endettement total net à long terme de l’ancienne Agence métropolitaine de transport (AMT), qui relevait du gouvernement du Québec, a été transférée aux municipalités. Pour La Prairie, la quote-part est de 2,5 M$», a fait savoir la Ville.
 
Investissement
Au cours de l’exercice financier, 27,4 M$ ont été investis dans les immobilisations de la Ville. De ce montant, 16,8 M$ ont été capitalisés à titre d’infrastructures découlant du projet Symbiocité et financées par le promoteur.