SAINT-CONSTANT. Ariadna Yael Fassone Epelbon a reçu un quadruple honneur lors du 34e Gala mérite scolaire du Cégep André-Laurendeau à Montréal en mai. À l’obtention de trois bourses d’études, la jeune femme a ajouté la Médaille académique du Gouverneur général honorant les élèves et étudiants au succès scolaire exceptionnel.
L’étudiante de Saint-Constant s’est vu remettre les bourses Bâtisseurs d’avenir, une combinaison de l’excellence et de l’engagement dans la communauté, Excellence en français et Excellence programme, chacune tenant compte de la cote R, la moyenne générale et l’attitude de l’étudiant à l’intérieur du programme.
À 19 ans, Ariadna a complété en mai un Baccalauréat international (IB) en sciences de la nature avec une moyenne générale de 95 % et une cote d’un peu plus de 38, excluant la dernière session. L’étudiante originaire de l’Argentine l’avoue… le réseau IB s’est avéré «difficile», mais elle s’y inscrirait à nouveau.
«Ça m’a aidée à développer de bonnes techniques de travail devant la quantité de projets à gérer», admet-elle.
Ariadna a préféré le réseau pour ses groupes restreints.
«Initialement, on était 25 étudiants en sciences de la nature et à la fin 8. Je me suis entourée de gens qui voulaient apprendre autant que moi», mentionne-t-elle. L’IB se donne comme mission de développer «chez les jeunes la curiosité intellectuelle, les connaissances et l’altruisme nécessaires pour contribuer à bâtir un monde meilleur et plus paisible, grâce à une éducation qui repose sur l’entente mutuelle et le respect interculturel», peut-on lire sur le site Internet du réseau.
Tutrice et passage du PEI au IB
L’étudiante s’est engagée dans plusieurs projets au cours des deux années au Cégep André-Laurendeau, dont trois significatifs à ses yeux. Lors des deux premières sessions, elle a agi comme tutrice en mathématiques auprès d’élèves de 4e secondaire fréquentant des écoles de la région de Montréal.
«Ce n’était pas facile d’aller chercher de l’aide durant la COVID-19 (pour eux). Ça m’a permis de voir comment l’élève apprend et l’aider», explique-t-elle.
L’année suivante, Ariadna a joint un comité qui s’est penché sur l’absence de popularité du réseau IB auprès des élèves inscrits au Programme d’éducation international (PEI) au secondaire. Deux raisons expliquent ce choix, selon Ariadna.
«Ils ne savent pas que ça existe et ils sont tannés, souligne-t-elle. (Au PEI), parfois le travail qu’on nous fait faire autour des projets peut être répétitif. Ceci n’existe pas au cégep.»
Le dernier projet demeure un stage réalisé au Nunavik au nord du Québec, dans le village Kuujjuaraapik, en inuit, et Whapmagoostui, en cri, du 2 mai au 1er juin. Elle a fait le voyage avec d’autres étudiants à la suite d’une invitation de collègues en génie physique du Cégep André-Laurendeau. Là-bas, Ariadna a pris part à des activités aux côtés de la communauté.
Par le bénévolat, la résidente de Saint-Constant met en pratique ce message reçu d’un enseignant durant ses études secondaires.
«Il y a beaucoup de choses que l’on apprend sur nous-mêmes et sur le monde. Une salle de classe c’est très intéressant, mais ce n’est pas ce qu’il y a à voir dans la vie», confie-t-elle.
La clé de son succès repose sur les efforts répétés durant ses études. Ariadna a atteint ce sommet grâce à son entourage, composé de sa famille, ses amis et les personnes derrière le Baccalauréat international.
Médecine
À l’automne, Ariadna Yael Fassone Epelbon entamera des études en médecine. En attente de la réponse de trois établissements, la jeune femme a été acceptée à l’Université de Sherbrooke. La résidente de Saint-Constant pourrait alors rejoindre la première cohorte en médecine de l’université, 24 étudiants au total, à suivre le programme complet à son campus de Longueuil.
Finaliste
Une seconde résidente de Saint-Constant a également été honorée lors du 34e Gala mérite scolaire du Cégep André-Laurendeau. Éloïse Poirier, finissante au Baccalauréat international en sciences de la nature, s’est distinguée avec son dossier académique comptant parmi les meilleurs de l’établissement.
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Éloïse Poirier, de Saint-Constant, a présenté l’un des meilleurs dossiers académiques du Cégep André-Laurendeau.
(Photo: gracieuseté)
