Redonner un second souffle pour un mieux-être

le jeudi 1 novembre 2018

Jamais on n’insistera assez sur l’importance de bien respirer, selon la maître yoga Nicole Bordeleau. «Il faut revenir à une respiration qui est naturelle et spontanée», souligne celle qui présente son plus récent livre Respire.
La résidente de Sainte-Catherine explique que la grande majorité des gens ne savent pas respirer convenablement. Elle rappelle qu’un enfant vers l’âge de 4 ou 5 ans commence à respirer de la même manière que ses parents.
«Si ses parents sont anxieux et que leur respiration est courte et saccadée, l’enfant va faire de même. Le contraire est aussi vrai s’il est en présence d’un parent plus léthargique dont le souffle est long», mentionne Mme Bordeleau.
 
«Notre respiration et responsable de notre concentration, de notre digestion, de notre qualité de notre sommeil.»
– Nicole Bordeleau, maître yoga
 
«Les gens disent qu’ils désirent une technique pour contrôler leur souffle. Ce n’est pas le message dans mon livre. Au contraire, le corps sait comment respirer. Il faut revenir à une respiration qui est naturelle et spontanée. Pour cela, il faut se détendre intérieurement pour qu’elle circule plus librement», déclare l’auteure.
Elle poursuit en insistant pour dire que la respiration a un impact direct sur le bien-être du corps.
«La respiration est un outil extraordinaire pour la gestion du stress, affirme-t-elle. Le livre est parsemé d’exercices que j’ai mis en pratique pour devenir maître en yoga.»
 
Invitation
C’est à l’invitation de la maison d’édition française NIL – Robert Laffont que Nicole Bordeleau a entrepris il y a deux ans la rédaction de son plus récent ouvrage.
«J’étais à Paris où je donnais une conférence avec d’autres professeurs de méditation reconnus, dont Matthieu Ricard et Frédéric Lenoir. J’étais la seule Québécoise invitée. J’ai plutôt parlé de l’importance du souffle au lieu de méditation», se souvient la copropriétaire du centre YogaMonde à Sainte-Catherine.
Elle ajoute que des représentants de la maison d’édition étaient présents à cette rencontre. Ce sont eux qui l’ont invitée à entreprendre la rédaction sur le sujet en juin 2016.
«Ils ont donné le coup d’envoi au projet. D’emblée, je ne suis pas sû que je me serais donné le défi d’écrire pendant deux ans sur quelque chose qui est complètement invisible comme l’est la respiration», mentionne Nicole Bordeleau.
Elle souligne qu’elle s’est «jetée dans le vide» lors de la rédaction.
«Ce livre, je l’ai écris et réécris. Il y a tellement de versions. Mon défi c’était qu’il y ait un souffle à travers les pages, et ce, dès les premiers mots. À ce rythme, s’ajoute mon histoire en filigrane. Sans celle-ci, l’ouvrage aurait été un simple livre de technique sur la respiration.»