Le taux d’occupation moyen dans les sites d’hébergement en Montérégie était de 49,3 % en avril, et pourrait atteindre 65 % comme en 2019, selon Tourisme Montérégie, laissant présager un excellent été pour les professionnels du secteur.
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Après deux années de pandémie très difficiles, l’heure est à l’optimisme dans l’industrie touristique. Plusieurs facteurs sont à l’origine de ce renouveau, comme le retour des événements et des festivals ou encore l’envie des gens de sortir à nouveau et de profiter du plein air, de faire du vélo, pratiquer des sports nautiques, etc.
Le prix élevé de l’essence inciterait également les Québécois à se déplacer tout en restant dans la province, sachant que 91 % des touristes de la région viennent du Québec.
Mario Leblanc, directeur général de Tourisme Montérégie, a souligné «la vitalité de la relance» et «le succès de la campagne Passeports Attraits», lors de la soirée de lancement estival 2022. Les passeports, combinant des séjours avec nuitées, ont trouvé 3 126 preneurs en Montérégie, bénéficiant à 47 entreprises partenaires qui ont eu 205 763$ en subventions.
Toujours dans les bonnes nouvelles, la ministre du Tourisme Caroline Proulx avait déjà annoncé en mai un investissement d’ici 2025 de 2,4 M$, dont 1,478 M$ du ministère du Tourisme du Québec et 1 M$ de son partenaire régional, Tourisme Montérégie, fruit d’une entente entre la province et l’association touristique régionale.
L’une des rares ombres au tableau demeure la pénurie de main-d’œuvre dans un secteur qui employait dans la région 37 821 personnes dans 3 324 entreprises associées au tourisme. Elle empêche certains établissements de fonctionner à pleine capacité, les obligeant à diminuer leurs heures d’ouverture et à réduire les activités proposées.
Navettes très prisées
On trouve en Montérégie un quart des marinas du Québec. Les compagnies maritimes retrouvent le sourire depuis la reprise de leurs activités en juin.
«Avec les nouvelles lignes qui relient Boucherville au Vieux-Port et à Mercier, 2 500 passagers par jour circulent sur l’eau à bord de l’ensemble de nos navires, se réjouit Gilles Tanguay, capitaine et directeur des opérations des croisières Navark, dont le siège est situé à la marina de Longueuil. Le nombre se compare à 2019, et de nouvelles lignes sont en réflexion.»
