REVUE SEPTEMBRE 2022 : Décès soudain de Denis Leftakis

le vendredi 23 décembre 2022

L’homme d’affaires et plusieurs fois candidat aux élections provinciales et municipales Denis Leftakis est décédé le 18 septembre, à la suite d’un malaise cardiaque survenu à l’étranger. Puisqu’il était connu en raison de son implication dans de multiples causes et projets, sa mort subite a bouleversé la région.

Le fondateur de l’agence Communication globale Pub Cité et du studio de jeux virtuels Oratek, entre autres, se trouvait en Écosse pour se marier lorsque le drame s’est produit. Une partie de sa famille ainsi que celle de sa conjointe avait aussi fait le voyage pour souligner l’événement.

Une pluie d’hommages a déferlé sur les réseaux sociaux après l’annonce de son décès, alors que le choc demeurait vif. L’ancien président de la Chambre de commerce Royal-Roussillon, qui a contribué dans les dernières années à la fusion avec celle du Grand Châteauguay, a su marquer ses proches, selon leurs témoignages.

Ses funérailles au Québec ont été célébrées le 16 octobre, après le rapatriement de son corps. Ses proches ont alors confié au Journal qu’ils étaient submergés par une vague d’amour de la communauté.

Il a laissé dans le deuil sa conjointe, sa mère ainsi que ses deux enfants, notamment.

Coupe d’arbres controversée

En septembre, la coupe intensive d’arbres matures à l’ancien golf de La Prairie a semé la colère chez les citoyens et les élus de la Ville, puisque le promoteur en a abattus plus que ce que son permis lui autorisait de faire. L’entente signée en 2017 stipulait que de 203 arbres, essentiellement des frênes malades, pouvaient être coupés et que six bassins d’eau artificiels pouvaient être remblayés. Selon les observations de la Ville, ce sont plutôt des milliers qui ont été abattus. Plus d’un mois plus tard, la Ville comptabilisait 27 constats d’infraction envoyés au propriétaire La-Prairie-sur-le-Parc, qui s’est défendu et a poursuivi ses activités. À ce jour, le dossier demeure devant les tribunaux, puisque des poursuites ont été déposées de part et d’autre.

Les pompiers inondés d’appels

Des pluies torrentielles ont forcé plusieurs dizaines de propriétaires à La Prairie à réclamer de l’aide urgente, le 13 septembre. Garages et sous-sols inondés; les pompiers ont été à pied d’œuvre, tant «pour aider [en pompant l’eau] que pour rassurer les gens. Selon un relevé de la Ville, il est tombé 76 millimètres de pluie pendant une heure, ce qui a causé des refoulements d’égouts pluviaux dans les rues et de l’accumulation d’eau de surface. À Saint-Philippe, les pompiers de La Prairie, qui desservent aussi cette Municipalité, sont intervenus dans une dizaine de résidences.

Parc du Centenaire inauguré

Le nouveau de parc du Centenaire a été inauguré à Delson, le 23 septembre. Le plus grand espace vert récréatif de la Ville a du même coup été placé sous conservation totale, en vertu du règlement de contrôle intérimaire de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM). Ce parcours pédestre de 1,5 km, accessible à partir de la rue Principale Sud, forme une boucle et longe en partie la rivière de la Tortue. L’espace vert représente 7,6 hectares, soit près de 1 million de pieds carrés. Sur la dépense de 2,38 M$, 500 000$ ont été couverts par Patrimoine Canada, 439 000$ par la CMM, 1 M$ par Delson et 10 000$ par l’Association canadienne de dermatologie.

Code vestimentaire contesté

L’application, en septembre, d’un nouveau code vestimentaire à l’école secondaire de la Magdeleine à La Prairie a créé des remous. Les vêtements qui laissent voir la poitrine, les fesses, le ventre, les parties intimes ou les sous-vêtements, les pantalons portés trop bas ou troués au niveau des fesses, les décolletés plongeants, les camisoles transparentes et les brassières de sport ont été interdits. Les adolescentes qui fréquentent l’établissement ont affirmé au Journal qu’elles ont dû passer leurs De son côté, le Centre de services scolaire des Grandes-Seigneuries (CSSDGS) a soutenu que l’application du code s’est déroulée dans le respect, contrairement à ce que les élèves ont avancé. «Chaque intervenant a sa propre personnalité, comme chaque élève a la sienne», a affirmé le CSSDGS.

20 M $ pour la rivière Saint-Régis

Lors de l’assemblée ordinaire en septembre, la mairesse de Sainte-Catherine, Jocelyne Bates, a annoncé que le gouvernement fédéral versera la somme de 20 M$ pour permettre de stabiliser les berges de la rivière Saint-Régis, qui traverse les terres agricoles à Saint-Isidore, Saint-Rémi et Saint-Constant, avant de se déverser dans le fleuve Saint-Laurent, à la hauteur de Sainte-Catherine. Le dossier de l’érosion des berges remonte aux inondations de 1996. En raison de pluies diluviennes record, la rivière Saint-Régis avait débordé à la hauteur du boulevard Saint-Laurent à Sainte-Catherine. Rehaussement du boulevard des Écluses et élargissement du pont, expropriation de résidences pour construire une station de pompage et installation de murs dans des courbes de la rivière; la Ville de Sainte-Catherine a dépensé beaucoup d’argent à ce jour pour compenser les effets de l’érosion.