Une deuxième plainte en deux mois a été rapportée au ministère de l’Environnement, de la Lutte aux changements climatiques, de la Faune et des parcs (MELCCFP), cette fois en raison d’une substance inconnue et plusieurs poissons décédés dans la rivière de la Tortue, à Delson.
Un citoyen a contacté Le Reflet après avoir pris connaissance de l’analyse qui avait eu lieu à la suite d’un signalement, en mai. Celui-ci raconte avoir remarqué une forte odeur, soupçonnant de l’huile ou de l’essence ainsi que des poissons sans vie dans la rivière de la Tortue à Delson, le 14 juin. Ce, dans le secteur à proximité de la route 132, précise-t-il. Le lecteur a fait savoir au Journal qu’un suivi a été effectué rapidement. Il aurait reçu un appel du maire Christian Ouellette et du directeur général Jean-François Messier.
La Municipalité confirme qu’elle a transmis la plainte au ministère de l’Environnement et qu’elle a «dépêché rapidement des employés sur les lieux. Le jour même et le lendemain».
Toutefois, «la ville n’a rien constaté d’anormal lors de ses deux visites et en a fait rapport au MELCCFP», affirme Sylvain Laporte, directeur du développement économique à Delson.
Il ajoute que les événements de mai et juin ne semblent pas avoir de lien.
Aucun manquement
Le ministère de l’Environnement fait quant à lui savoir qu’il a été avisé par la Ville de Delson quant à la plainte.
«Au moment de ces échanges, les vérifications éalisées par la ville démontraient qu’aucun déversement n’était en cours, qu’aucune source n’avait pu être identifiée et qu’aucune mortalité de poisson n’avait été constatée», dit Ghizlane Behdaoui, conseillère en communications au MELCCFP.
Cela dit, en cas de manquement, le ministère évalue l’événement en vertu d’une directive à l’interne.
«Lorsque l’enquête pénale est retenue, et que l’enquête permet de recueillir la preuve hors de tout doute raisonnable de la commission d’une ou des infractions, un dossier est transmis au Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) qui pourra par la suite signifier un ou des constats d’infraction pour les manquements retenus en vue de l’imposition des amendes prévues par la Loi sur la qualité de l’environnement ou de ses èglements», explique Mme Behdaoui.