Le bris d’une pompe au puits numéro 11, samedi, provoque une baisse de pression dans le réseau d’aqueduc de Saint-Rémi, allant jusqu’à priver d’eau certains citoyens.
«Ça amène une variation de la pression de l’eau, explique Cynthia Ménard, responsable des communications à Saint-Rémi. Les impacts se font ressentir depuis les derniers jours en raison de la surconsommation des citoyens et l’utilisation de l’eau aux besoins non essentiels comme pour l’arrosage de pelouse ou d’asphalte ou encore le lavage de voitures.»
La Ville n’est pas en mesure de dire quand la situation reviendra à la normale. «Tout dépendra de la nature du bris et du délai de livraison», affirme Mme Ménard.
Les citoyens sont nombreux à s’en plaindre sur la page Facebook Spotted St-Rémi et ses environs.
«J’ai une fille de 5 ans. On a déménagé à Saint-Rémi en mars. Nous devons aller à Sainte-Catherine pour chercher de l’eau potable chez la famille de mon conjoint et maintenant on ne peut même plus se laver, faire le lavage et même laver la vaisselle!, déplore Casandra Rémillard. J’ai dû laver ma fille à la mitaine avec un fond d’eau brune.»
«Écoeurée de l’eau qu’on ne peut pas boire, affirme Karine Cyr. Ils disent faites bouillir une minute, mais elle est dégueulasse avec une croûte de crasse dans le chaudron, donc achat de 18L et bouteille d’eau toutes les semaines.»
Saint-Rémi possède quatre puits, mais seuls les puits no 6, 10 et 13 sont en fonction.
Avis d’ébullition
Au problème actuel de pression de l’eau s’ajoute l’avis d’ébullition en vigueur depuis le 7 février 2015 en raison de la découverte d’un échantillon d’eau contaminée au puits numéro 13.
Selon Mme Ménard, les travaux d’installation d’un système d’épuration de l’eau au puits no 13 ont été complétés la semaine dernière. Il restera une série de tests à effectuer suivant les exigences du ministère de l’Environnement pour que l’avis d’ébullition soit levé.
Ces dernières années, les citoyens de Saint-Rémi sont aux prises avec des problèmes d’eau potable. Entre le 18 décembre 2013 et le 17 janvier 2014, ils n’ont pas pu consommer l’eau. Ils devaient la faire bouillir au préalable en raison d’une contamination qui pourrait avoir été causée par l’usine PolyOne, selon les allégations de la Ville au moment de l’incident.
