Ce sont des visages pleins de fierté qu’affichaient des élèves, parents et enseignants lors de Salons du livre organisés par les écoles primaires Jean-Leman à Candiac et Vinet-Souligny à Saint-Constant, le 15 juin.
À l’école Jean-Leman, des livres de tous genres étaient exposés, des recettes aux bandes dessinées, entre des enfants frénétiques qui pointent leurs réalisations littéraires, des parents tirés par le bras vers les créations et des amis qui se félicitent et prennent des photos en groupe.
Les œuvres ont été créées par les élèves de trois groupes en première, deuxième et troisième année, guidés par les enseignantes Catherine Deschênes, Marilynn Pelletier et Audrey-Ann Poulin.
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(Photo: Le Reflet – Vicky Girard)
«On enseigne énormément avec la littérature jeunesse, puis on se perfectionne dans un programme universitaire en lien avec cela, alors on a utilisé une approche disciplinaire pour monter ce projet», explique Mme Pelletier.
Sa collègue Mme Poulin renchérit que «toutes les matières ont été intégrées et abordées avec la littérature. Ils ont même utilisé la technologie en créant des codes QR dans certains cas».
Elle ajoute que les élèves ont notamment écrit des ABCdaire, de la fiction et des livres de mathématiques où les problèmes sont décrits avec la solution. Les projets leur étaient suggérés étant donné leur âge, mais ils ont toute de même pu laisser libre cours à leur créativité, dit l’enseignante.
Il s’agit de la deuxième édition du Salon du livre de l’école Jean-Leman, qui amasse, par la vente des œuvres exposées, de l’argent dédié à l’achat de livres pour la bibliothèque scolaire. Un total de 2 784$ a d’ailleurs été récolté.
«C’est un salon du livre créé par les enfants, pour les enfants.»
-Marilynn Pelletier, enseignante à l’école primaire Jean-Leman
«Ambiance merveilleuse»
Du côté de l’école Vinet-Souligny, l’enseignante Alexandra Boily raconte que les élèves du 1er cycle de l’établissement scolaire «étaient excités comme jamais durant cette journée». Heureux de présenter leurs travaux, ceux-ci avaient rarement eu l’occasion de le faire devant leur famille, en raison de la pandémie.
«Ils en ont profité pour partager ce qu’ils vivaient dans leur quotidien», fait savoir Mme Boily.
À son avis, l’enseignement a évolué en termes de littérature. Elle considère que l’écriture doit avoir un sens lorsqu’elle est apprise.
«Les élèves vivent vraiment le processus d’auteur. Ils écrivent des sujets qui les touchent. Leurs écrits parlent d’eux, ce qui les rend d’autant plus fiers», décrit-elle.
L’enseignante détaille aussi que toutes les classes ont travaillé durant l’année sur un projet commun de livre documentaire, selon les intérêts de chaque élève, puis les groupes ont tous réalisé d’autres œuvres et activités.
Mme Boily évalue que plus de 90% des enfants ont pu présenter leur travail à un ou des proches. Pour le personnel scolaire, c’était également un moment festif et le fruit d’un travail d’équipe.
«Les enseignantes travaillent vraiment fort afin de faire vivre des situations d’apprentissages signifiantes pour les élèves», affirme-t-elle.
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(Photo gracieuseté)
