Samedis nostalgie – «Les clubs vidéo sont là pour rester», écrivait Le Reflet en 2006

le mercredi 4 mars 2020

«Les clubs vidéo ne sont peut-être pas aussi populaires qu’il y a une vingtaine d’années, mais force est de constater qu’ils ont toujours la cote auprès des cinéphiles», écrivait Le Reflet dans son édition du 11 mars 2006.

À l’époque, l’arrivée des géants américains comme Blockbuster et l’augmentation de la vente de DVD dans les magasins affectaient les clubs vidéo. Malgré tout, leurs propriétaires parvenaient à s’adapter aux nouvelles réalités du marché. Ils avaient d’ailleurs mis sur pied le concept «des tonnes de copies» pour la location.

«Aujourd’hui, on fonctionne avec la méthode qu’on appelle revenus sharing, expliquait au Reflet le propriétaire des Clubs Vidéotron de Candiac, Delson et Saint-Constant, Michel Desnoyers. L’avantage avec cette formule est qu’on peut offrir plusieurs nouveautés sans qu’il en coûte un sou au départ, puisqu’on n’achète pas les DVD.»

M. Desnoyers affirmait d’ailleurs que quelques années auparavant, la location accaparait 90% de son chiffre d’affaires alors qu’en 2006, elle était de 60%.