La Ville de La Prairie accuse Acti-Cité, propriétaire du terrain de l’ancienne briqueterie Briques Meridian, de ne pas respecter une entente intervenue en 2020 et entend utiliser «tout recours judiciaire approprié».
La Ville affirme que l’entente prévoyait qu’Acti-Cité, qui appartient au promoteur Luc Poirier, lui verserait des redevances pour les sols transitant sur ses routes afin de financer la réfection de la chaussée endommagée par le passage des camions. Elle soutient qu’elle n’a pas obtenu les données nécessaires au calcul des redevances «malgré des demandes répétées».
Après avoir envoyé une mise en demeure à l’entreprise en décembre 2024, la Ville a fait appel au cabinet DHC Avocats afin de poursuivre ses démarches.
«La Ville de La Prairie fera le nécessaire pour recevoir les sommes dues, a indiqué le maire Frédéric Galantai par voie de communiqué. Ce n’est pas aux citoyens et aux citoyennes de payer pour la réfection d’infrastructures routières endommagées par les camions qui se rendent et quittent le site d’Acti-Cité qui circulent sur notre territoire. Les membres du conseil et moi-même avons le mandat de représenter la population et d’agir dans son meilleur intérêt. Nous avons ainsi le devoir de faire respecter les clauses de l’entente avec Acti-Cité, et ce, au nom de l’équité et du respect envers notre population. La limite de notre patience est atteinte ».
Invité à commenter, Luc Poirier n’est pas du même avis.
«Le fondement même de l’entente était d’enlever le Règlement de contrôle intérimaire (RCI) rapidement après la signature, ce que la Ville n’a pas fait, a-t-il répondu par courriel. Ils ont renié l’entente unilatéralement à ce moment, donc l’entente ne tient plus.»
Il n’a pas souhaité commenter davantage.