Son sommeil troublé par un bruit provenant d'un commerce à Sainte-Catherine

le vendredi 4 juin 2021

Le sommeil de Joanne Déry est dérangé sans cesse depuis son déménagement à Sainte-Catherine, en raison d’un bruit provenant du dépanneur Couche-Tard situé à l’intersection de la route 132 et de la rue Centrale. 

La première requête de Mme Déry remonte à mai 2020. À ce moment, une inspectrice en bâtiment du Service aménagement du territoire, est entrée en contact avec elle. Un an plus tard, la Sainte-Catherinoise a contacté Le Reflet, puisque le problème persiste toujours. 

«Je travaille de soir dans le milieu hospitalier alors lorsque j’arrive chez moi, j’aimerais bien profiter de l’air extérieur pour mon coucher, mais c’est impossible avec ce bruit infernal», déplore la résidente de la rue Centrale. 

Celle-ci a également porté plainte à Couche-Tard à deux reprises. 

«La première fois, sans réponse, et la deuxième, avec une confirmation que la réparation avait été faite, ce qui n’est aucunement le cas», précise-t-elle. 

Le Journal a contacté l’entreprise et est attente d’une réponse. 

Suivi de la Ville 

Sainte-Catherine confirme avoir reçu la plainte de Mme Déry en mai 2020, en lien avec une nuisance sonore reliée à un équipement sur le bâtiment. 

«Cette plainte a été suivie avec beaucoup de diligence de la part de la Municipalité et le commerçant a offert toute sa coopération afin de déceler la problématique et de la régler», assure Amélie Hudon, directrice des communications à la Ville. 

Elle fait savoir que la citoyenne a été tenue informée de l’avancement de sa requête.

 «Deux entrepreneurs en maintenance de ce type de système ont inspecté l’appareil sans pour autant déceler de problématique», indique-t-elle, ajoutant qu’à l’automne, le bruit semblait s’être résorbé. 

Ce qui ne serait pas le cas, selon Mme Déry. Elle précise que sa voisine, qui demeure Sainte-Catherine depuis 2016, vit avec le même irritant depuis son arrivée.

Une nuit de répit

Après avoir été questionnée par Le Reflet, la Ville a repris contact avec la citoyenne. 

«On m’a dit que la police de Roussillon allait entrer en communication avec moi pour venir mesurer le bruit», rapporte Mme Déry.

Elle a ensuite reçu un nouvel appel lui disant qu’elle devait elle-même faire la démarche avec la Régie. Elle comptait ainsi procéder, mais dans la nuit du 4 mai, à son arrivée du travail à minuit, la citoyenne s’est réjoui de ne pas entendre le bruit. 

«J’ai dormi pour la première fois depuis 2019, la fenêtre ouverte», dit-elle.