Square Candiac: un emplacement de rêve ou non?

le mercredi 27 avril 2016

Les promoteurs du projet Square Candiac estiment avoir entre leurs mains «un emplacement de rêve».

«On est à un coin de rue du fleuve et des pistes cyclables, à 20 minutes en bus de Montréal, à proximité de l’autoroute pour se rendre aux États-Unis et à huit minutes en voiture du DIX30», explique l’urbaniste Marc Rouleau.

Pourtant, depuis le début de l’annonce du projet en septembre, de nombreux citoyens, particulièrement des personnes âgées qui veulent s’installer en résidence, ont questionné la proximité du secteur avec la voie ferrée et le parc industriel. Des industries ont également soulevé des doutes sur la cohabitation possible entre résidents et entreprises. Le Groupe Steckmar espère dissiper les craintes des citoyens.

«Nous serons dix pieds plus haut que la voie ferrée, explique le promoteur Marc-André Nadon. Cette partie du chemin ferroviaire est une voie de desserte sur laquelle les wagons roulent à une vitesse de cinq kilomètres par heure.»

La circulation ferroviaire devrait être moins irritable, selon les promoteurs. Chaque semaine, 60 wagons passent sur cette antenne. Les Entrepôts PCG (qui occupaient les installations de Consumers Glass avant la démolition) utilisaient 40 de ces 60 wagons.

«L’objectif, ce n’est pas de fermer le parc industriel contrairement à ce que certaines personnes disaient lors de l’annonce du projet, ajoute M. Rouleau. Cette partie-là [Consumers Glass] a été enlevée du secteur parce que c’est évident que ce n’est pas viable pour la Ville.»

Il ajoute que le bruit provenant de l’autoroute représente un plus grand inconvénient présentement.

«La loi exige un taux de 55 décibels. Nous allons installer des fenêtres spéciales dans nos logements afin que le taux descende à 45 décibels», affirme M. Rouleau.

Même si le camionnage ne sera pas appelé à disparaître sur le boulevard Montcalm nord, il affirme que le déménagement des Entrepôts PCG permettra d’améliorer la fluidité de la circulation.

«C’est difficile d’imaginer quand on voit tout le béton. C’est à l’image de Candiac. Ç’a commencé avec des industries et ça va le rester», rappelle M. Rouleau.

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