Suivre la route des poissons jaunes pour l’environnement

le jeudi 25 octobre 2018

Dans le but de sensibiliser la population à l’importance de préserver l’environnement, de contrer la pollution, des écoliers de 6e année de l’école Gault Institute à Salaberry-de-Valleyfield ont pris les choses en main.
Inspirés par le programme d’éducation sur l’eau potable de Trout Unlimited Canada, la trentaine de jeunes ont peint des poissons jaunes à proximité des égouts pluviaux locaux de la Ville. Les étudiants, répartis en sept groupes ont couvert la zone entre les rues Dufferin, Saint-Charles, le Boulevard du Havre, la rue Danis et la rue de la Grande Île. Ils ont peint plus de 70 égouts pluviaux.
«J’ai vu ce programme et je me suis dit que ce serait une bonne idée de sensibiliser la population sur la protection de l’environnement, en passant par les jeunes. J’ai commencé à en parler et les jeunes ont embarqué avec moi», dit Brooke Wilson, Technicienne du Centre scolaire communautaire. Elle a travaillé en collaboration avec les autorités de Salaberry-de-Valleyfield, mais aussi avec l’Atelier McKellar metalworks, de Saint-Anicet, pour les gabarits utilisés pour peindre les poissons jaunes sur la chaussée.

Les portes des rivières

Chaque collecteur d’eau s’est vu doter d’un poisson jaune et les expressions bilingues «eau de pluie uniquement» (Rainwater Only). « Le poisson jaune rappelle que les égouts pluviaux sont les portes de nos rivières, de nos lacs et de nos ruisseaux et qu’ils doivent rester propres et sans pollution », explique la charmante Brooke Wilson qui croit que les gens devraient cesser de jeter mégots de cigarettes, détritus, verres de café vides, dans les rues.
En plus des égouts pluviaux peints, les étudiants et les membres de la communauté ont accroché des poissons jaunes de papier aux maisons avoisinantes, en expliquant aux résidents le but de la présence de ces nouveaux poissons jaunes dans leur communauté.
Les jeunes de l’Institut Gault bénéficient de la communauté comme un outil d’apprentissage.
«Les gens d’ici peuvent apprendre un tas de choses à nos enfants. Nous ouvrons nos portes et nos oreilles pour apprendre. Cette fois c’est maintenant nous qui partageons nos connaissances avec la Ville de Salaberry-de-Valleyfield», conclut Brooke Wilson.