Super-champignon : aucun cas passé ou présent à l’hôpital Charles-Le Moyne

le lundi 26 septembre 2022

Le super-champignon Candida auris détecté à l’hôpital Pierre-Boucher n’a pas touché l’autre centre hospitalier de Longueuil. En effet, aucun cas n’a été identifié à l’hôpital Charles-Le Moyne «présentement ou par le passé», indique la conseillère cadre aux relations avec les médias du CISSS de la Montérégie-Centre Martine Lesage.

La présence du champignon mortel a été confirmée chez deux patients de l’hôpital Pierre-Boucher entre la semaine du 12 et du 19 septembre.

La Direction de santé publique de la Montérégie assure le suivi de l’éclosion en collaboration avec l’équipe de prévention et contrôle des infections (PCI) du CISSS de la Montérégie-Est (CISSSME), dans lequel se trouve l’hôpital Pierre-Boucher.

Elle assure aussi une coordination régionale auprès des équipes de PCI de la région.

Mme Lesage indique d’ailleurs que l’équipe du PCI du CISSSME est en constante communication avec la Direction de santé publique régionale du CISSSMC concernant la situation actuelle d’éclosion de Candida auris.

Pathogène émergent

Si les équipes suivent de près l’évolution dossier, l’hôpital Charles-Le Moyne poursuit ses activités normalement.

«Selon la situation épidémiologique actuelle, il n’est pas recommandé de mettre en place des mesures préventives supplémentaires spécifiquement pour le Candida auris dans les hôpitaux de la province», précise Mme Lesage, rappelant du même coup que des pratiques de base sont en vigueur pour limiter la transmission d’infections nosocomiales, telles que l’hygiène des mains et la désinfection des surfaces.  

Elle ajoute en outre que le champignon est un pathogène émergent surveillé au niveau mondial, mais que la situation est actuellement sous contrôle.

Enfin, la conseillère indique que l’hôpital Charles-Le Moyne, comme les tous les hôpitaux du Québec, bénéficie aussi d’une équipe de PCI qui surveille les infections nosocomiales et qui s’assure que des mesures préventives adéquates sont mises en place lorsque requises.

En cas d’éclosion, la Direction de santé publique sera avisée et assurera le soutien à l’Hôpital Charles-Le Moyne.

Tests négatifs

En plus des deux patients chez qui le champignon était présent, trois autres usagers de Pierre-Boucher «ayant eu des contacts étroits» étaient sous investigation.

La conseillère aux relations médias du CISSSME Caroline Doucet confirme que leurs tests se sont tous révélés négatifs.

«Nous continuons de recevoir des résultats», ajoute-t-elle.

À LIRE ÉGALEMENT : Super-champignon mortel : le premier cas isolé dès le départ