André Riendeau a célébré son 80e anniversaire de naissance sur le monticule du terrain de balle molle du parc Leblanc, à Saint-Constant, le 12 août. Ce sport occupe toute la vie du résident de Saint-Constant qui a fréquenté les parcs jusqu’à l’âge de 72 ans.
La partie amicale de trois manches, disputée deux jours après la fête de M. Riendeau, s’est terminée avec un pointage de 4-2 en faveur de l’équipe du jubilaire.
«La 1re manche s’est finie 0-2 pour l’équipe adverse. La 2e manche 2-2, et la 3e manche 4-2 pour nous. J’ai dit: “j’arrête, on joue plus”» lance M. Riendeau. Il a revu des joueurs dont il était sans nouvelles depuis une quarantaine d’années.
L’organisation de cette partie de balle molle, M. Riendeau la doit à sa fille, Chantal. À la suite du remplacement de son genou droit en 2021, le Constantin a dit à la blague vouloir jouer à nouveau au hockey et à la balle molle. Sa fille l’a pris au mot.
«Je suis partie de miettes, des noms d’anciens joueurs, souligne celle qui a mis tout en branle dès le mois de mai. Les retracer a été difficile.»
L’événement a rassemblé 18 joueurs et une vingtaine de spectateurs, indique Mme Riendeau. Même son père qui croyait assister à une rencontre des anciens, a été surpris.
«Tout le monde était heureux. C’était le gros bonheur», affirme sa fille. Un hommage a été rendu à l’octogénaire, suivi de la remise d’une médaille. Un souper familial a clos la journée.
{{HTML|IMG|MEDIA|7508|600px|600px}}
(Photo gracieuseté)
Premier lancer à 20 ans
M. Riendeau a lancé sa première balle à l’âge de 20 ans.
«J’ai commencé à jouer avec une équipe, puis une plus grosse. Les gars venaient me chercher pour lancer», se souvient-il.
Au cours de sa carrière sportive, il s’est joint à plusieurs équipes. Il a agi également comme lanceur pour une formation du hockeyeur Denis Savard, des Blackhawks de Chicago, raconte-t-il. Le résident de Saint-Constant se plait à rappeler qu’il a gagné 22 des 34 tournois disputés au sein de cette équipe.
Mais celui qui aime la balle molle pour «l’ambiance et les gars» préférait manier le bâton de hockey. En plus de jouer sur la glace, M. Riendeau a donné de son temps à la pratique du sport national des Québécois. Il compte parmi les organisateurs d’un groupe d’initiation au patinage et au hockey chez les tout-petits et a occupé le poste d’entraineur au sein de clubs de hockey.
«J’ai été dans le sport toute ma vie, jusqu’à 62 ans (année où son fils est décédé)», précise-t-il.
Quelques années plus tard, l’appel du sport l’a séduit à nouveau. Il a joint alors une équipe de balle molle composée de joueurs de 55 ans et plus, comme lanceur puis receveur, avant de prendre le club sous son aile.
«J’ai joué pendant deux ans à La Prairie et trois ans à Saint-Constant. On a organisé un tournoi des baby-boomers. On a gagné. J’avais 72 ans», relate-t-il.
Toujours actif
À 80 ans, M. Riendeau se dit en forme physique. Il voue sa condition au sport pratiqué tout au long de sa vie. L’octogénaire s’active toujours. Il voit à l’entretien de la piscine et du terrain sur lequel est construite la maison familiale, propriété de son petit-fils depuis peu. Parmi ses passe-temps, M. Riendeau se balade d’un terrain de camping à l’autre.
{{HTML|IMG|MEDIA|7506|800px|600px}}
(Photo gracieuseté)
