La première saison de triathlon de Maïra Carreau à l’Université de Denver ne pouvait pas mieux se conclure. Elle est devenue la première athlète de son école à remporter un championnat national individuel.
Sans trop se fixer d’attentes, la Laprairienne savait que l’objectif de remporter cette compétition qui rassemble les meilleurs athlètes universitaires de son sport était atteignable.
«Mon but était de gagner la course, assure-t-elle. Avec tout le travail que j’ai fait à l’école et en m’entraînant, je savais que c’était possible. Il fallait juste que je me surpasse la journée même.»
La course, qui comprenait une épreuve de nage, de vélo et de course, se déroulait à l’Université d’État de l’Arizona. Malgré un début inhabituel, où elle devait partir directement dans l’eau au lieu de s’élancer dans le lac pour bénéficier d’un élan, la compétition s’est bien déroulée.
«J’étais quand même déjà dans le premier peloton de vélo en sortant de l’eau, explique l’étudiante de 21 ans. Après le premier tour, c’est là que les choses se placent. Il fallait par la suite que je puisse bien contrôler ma course à pied.»
Elle était d’ailleurs très heureuse d’être la première à franchir la ligne d’arrivée. Cette épreuve lui a démontré qu’elle tient sa place parmi les meilleures de son sport.
Adaptation
Maïra Carreau n’a pas eu de difficulté à s’acclimater à son nouveau milieu. Lorsqu’elle s’entraîne à l’extérieur, elle ne lasse pas des reliefs montagneux qui l’entourent.
«Les paysages sont assez fous, s’exclame-t-elle. La majorité des filles dans notre équipe aime le plein air, donc on fait beaucoup de randonnées.»
Celle qui étudie en génie mécanique a dû apprendre les termes de sport différents en anglais, mais aussi à gérer son nouveau quotidien à plus de 1 600 mètres au-dessus du niveau de la mer.
«C’est sû que c’est un enjeu sur le plan de l’altitude, estime-t-elle. Ça prend une ou deux semaines pour t’adapter. Néanmoins, une fois que tu t’es habitué, les gains sont assez importants sur le long terme. Vu qu’on s’entraîne en haute altitude, on va développer plus d’oxygène dans notre système.»
La triathlonienne se réjouit de pouvoir répondre à ses besoins essentiels à proximité.
«C’est génial en comparaison aux voyages de 20 minutes que je devais faire au Québec pour simplement aller m’entraîner, indique-t-elle. Tout se retrouve sur le campus. Rendu au niveau où je suis en tant qu’athlète, c’est important d’optimiser son temps.»
Celle qui a toujours en tête une participation aux Jeux olympiques de Los Angeles, en 2028, est de retour au Québec depuis la fin novembre. Elle recommence tranquillement l’entraînement en vue de sa deuxième saison universitaire qui débutera en mars.