La Ville de Saint-Philippe a reçu une aide financière de 690 647$ du ministère des Transports du Québec (MTQ) afin d’améliorer l’état du rang Saint-André, le 28 février.
«Notre grande préoccupation à court terme est de refaire une section de 1 km du rang Saint-André, de la rue Bernard jusqu’au Camping Saint-André», explique en entrevue Martin Lelièvre, directeur général de Saint-Philippe.
Puisque le rang longe la rivière, la chaussée s’affaisse sur les voies d’accotement, justifiant l’urgence de la situation.
M. Lelièvre soutient que ces travaux auraient dû être faits il y a longtemps, mais qu’ils ont été retardés, puisque le projet immobilier Domaine Arion, qui se trouve à proximité, tardait à débuter. Cet aspect étant réglé, la construction de 89 maisons en rangée à l’intersection du rang Saint-André et de la montée Monette débutera. Les travaux de réfection de l’axe routier suivront.
La Ville estime que le coût des travaux s’élève à 1,2 M$, mais croit que ce dernier pourrait varier, notamment avec la récente hausse du prix de l’essence.
Par voie de communiqué, le maire Christian Marin avait fait savoir que l’état du rang Saint-André «nécessite une réfection complète et que ces travaux devront être exécutés par phase».
«Cette première étape sera donc planifiée, vers l’automne 2023, en concordance avec la conclusion de certains travaux en cours ou à venir dans ce secteur, notamment des opérations de remblai et d’infrastructures», avait-il dit le 28 février.
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Le développement immobilier du Domaine Arion à l’intersection de la montée Monette et du rang Saint-André. (Photo: Le Reflet – Guillaume Gervais)
Ville délaissée?
Cette subvention, qui provient du Programme d’aide à la voirie locale (PAVL), fait partie d’une série de trois octroyées depuis le début de l’année. Une étude approfondie de la chaussée réalisée il y a cinq ans a permis à la Ville de définir les endroits à revamper sur son réseau routier, qui s’étale sur 75 km.
La Ville balaie du revers de la main l’hypothèse que Saint-Philippe a été délaissée au cours des dernières années, expliquant le nombre élevé d’aides financières reçues récemment.
«Non pas du tout, nous avons une excellente collaboration avec le MTQ, rassure M. Lelièvre. Il faut penser également qu’une subvention c’est une chose, mais il faut aussi que la Ville ait les ressources financières pour assumer le montant restant.»
Il note cependant qu’il reste encore du travail à faire et «beaucoup d’amour à donner» à la Municipalité. La Ville n’est pas près de ralentir son développement en raison de sa population croissante. Elle a enregistré la plus grande augmentation parmi les villes avoisinantes selon le dernier recensement.
«Nous travaillons notamment sur le réseau cyclable de la ville, une usine de traitements des eaux usées et un nouveau garage municipal», énumère le directeur général.
Saint-Philippe prévoit refaire un tronçon de 1,2 km de la rue Benoit et revamper 2 km de la chaussée de la route Édouard-VII, en plus d’y aménager des trottoirs.
«Plus nous embellirons la ville, plus nous serons en mesure d’accueillir de nouveaux citoyens car elle sera intéressante», estime-t-il.
Subventions reçues
-265 000$ pour décontaminer un terrain entre la route Édouard-VII et la montée Monette;
-2,4 M$ pour refaire une partie de la chaussée de la route Édouard-VII;
-690 647$ pour refaire une partie du rang Saint-André.
